On parle souvent de la richesse culturelle et historique de la Grande Caraïbe. Mais accéder aux sources, aux archives, aux textes anciens ou rares reste un défi. Dispersés dans des bibliothèques, fragilisés par le temps, parfois menacés par les catastrophes naturelles, beaucoup de documents essentiels sont difficiles à consulter.
C’est là qu’intervient la Digital Library of the Caribbean (dLOC).
« La Bibliothèque Numérique des Caraïbes (dite dLOC) fut établie en 2004 avec neuf (9) partenaires fondateurs, cinq des Caraïbes et quatre des États-Unis. Aujourd’hui, dLOC compte plus de cent (100) partenaires et plus de quarante (40) partenaires-associés, basés dans les Caraïbes, au Canada, en Europe, et aux États-Unis. » – Extrait du site
Cette bibliothèque numérique coopérative réunit des milliers de documents issus d’institutions partenaires de toute la région et au-delà. Elle donne accès gratuitement à un patrimoine immense : journaux historiques, photographies, cartes, correspondances, textes littéraires, archives gouvernementales… autant de ressources précieuses pour comprendre le passé et le présent caribéens.
La mission de dLOC est double : préserver des documents fragiles et dispersés, et les rendre accessibles à tous, chercheurs comme grand public. L’autre atout, c’est la diversité linguistique et culturelle : anglais, français, espagnol, créole, néerlandais… autant de facettes de notre mosaïque régionale.
Bien sûr, tout n’y est pas parfait. Les métadonnées ne sont pas toujours complètes, certaines zones géographiques restent sous-représentées, et l’accès aux droits d’auteur limite parfois la diffusion de certains contenus. Mais malgré ces contraintes, la dLOC est devenue un outil incontournable pour qui s’intéresse à la Caraïbe.
En somme, la Digital Library of the Caribbean n’est pas qu’une base de données : c’est un pont numérique entre nos îles et nos peuples, une mémoire vivante qui contribue à mieux faire connaître et aimer notre région, tout en la connectant au reste du monde.