Caraibe et musique : pourquoi j’écouterai toujours Patrick Saint-Éloi

Il y a des voix qui ne vieillissent pas. Des artistes dont la musique traverse les époques, les modes, les générations. Pour moi, Patrick Saint-Éloi fait partie de ceux-là. Né à Pointe-à-Pitre en 1958, il fait partie des personnalités guadeloupéennes qui restent dans les mémoires de manière positive, inspirante.
Chanteur au timbre unique, d’une douceur rare, il a donné au zouk ses lettres de noblesse. Avec Kassav’, il a participé à rendre international un son caribéen mêlant énergie, fierté et modernité. Puis, en solo, il a façonné un style où l’amour, la sensualité et la langue créole se rencontrent avec élégance.

Patrick Saint-Éloi, c’est cette voix qui apaise et bouleverse à la fois. Une voix qui dit l’amour, la douleur, la nostalgie, la vie tout simplement. À travers ses albums comme Misik cé lanmou, Bizouk ou Plézi, il a su proposer des chansons qui racontent nos histoires, nos émotions.

Écouter Patrick Saint-Éloi, c’est aussi affirmer une identité. C’est célébrer la beauté du créole, la richesse de la culture guadeloupéenne et la puissance de la Caraïbe. Même des années après sa disparition en 2010, sa musique reste vivante, vibrante, essentielle.

Je continuerai toujours à l’écouter, parce qu’il fait partie de notre mémoire collective, et parce qu’il parle à l’âme.

 

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Une publication partagée par Mylène Colmar (@mycho971)