En me promenant dans la verdoyante nature de la Guadeloupe et plus largement de la Caraïbe, impossible de ne pas être inspirée. Je ne me lasserai jamais de la photographier, je crois bien.
Au fil des ans, je suis devenue de plus en plus sensible à la protection de notre environnement, d’autant que, comme je l’ai déjà écrit à de multiples reprises, la Caraïbe possède une biodiversité exceptionnelle.
Lors de mes multiples recherches sur la région, je suis tombée sur le Plan d’Action pour les Caraïbes pour le Patrimoine Mondial 2015-2019, adopté à La Havane le 28 novembre 2014 par « les Etats caribéens Parties à la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel ».
Elaboré avec le soutien de UNESCO, le document présente des « défis considérés comme étant des priorités », parmi lesquels les « effets du changement climatique et gestion des risques » :
« Les PEID (ndlr : Petits États Insulaires en Développement), au regard de leur petite taille, leurs ressources limitées et leur dispersion géographique, souffrent de vulnérabilités uniques et particulières face aux catastrophes naturelles et aux effets négatifs du changement climatique. La région Caraïbes possède un littoral vulnérable et est affectée en permanence par des ouragans, des périodes prolongées de sécheresse ou de pluies accompagnées d’inondations et d’autres phénomènes météorologiques qui affectent plusieurs de ses structures. Le renforcement des capacités, le transfert de technologies, la reconnaissance des savoirs locaux, l’accès à une assistance technique et les financements sont essentiels. » (p.2 du Plan)
Face à cela, « l’un des objectifs spécifiques du Plan est de soutenir le développement d’un plan complet de préparation aux risques, les évaluations des besoins après les catastrophes et les plans de redressement ».