ChatGPT a (déjà) 3 ans : comment cette IA a transformé mon quotidien

Trois ans. Cela paraît court, pourtant l’arrivée de ChatGPT dans ma vie professionnelle et personnelle a tout bousculé. Je me souviens encore de mes premiers essais, un peu hésitants, comme tout le monde.

Aujourd’hui, utiliser cette intelligence artificielle est devenu un réflexe. C’est un outil que j’ouvre chaque matin avec la même simplicité qu’un carnet de notes. Il n’a pas remplacé ma créativité ni mon expertise, il a amplifié les deux.

Un accélérateur d’idées, en continu

Je jongle entre plusieurs casquettes : journaliste, consultante éditoriale, éditrice, entrepreneure, blogueuse. Les journées commencent tôt et finissent tard. L’IA m’aide à aller plus vite sur ce qui pourrait me ralentir : recherches préliminaires, angles possibles, listes, synthèses, comparaisons. Elle m’offre toujours une première matière que je retravaille ensuite, ce qui me fait gagner un temps précieux.

Qu’il s’agisse de mes entreprises, de mon blog ou de mes collaborations, l’IA me sert d’assistante invisible. Elle me permet de structurer un dossier, préparer un plan de conférence, formuler une idée qui traînait dans ma tête depuis des jours. Je l’utilise aussi pour fouiller des idées, affiner des présentations, revoir des textes avant publication. C’est un partenaire méticuleux et disponible 24/7.

L’info est abondante et souvent chaotique, surtout quand on travaille sur un territoire vaste et complexe comme la Grande Caraïbe. L’IA m’aide à faire le tri, croiser les données, vérifier des tendances. Elle ne remplace pas la prudence journalistique, elle la renforce. Je gagne en clarté, en précision et en sérénité.

Une manière différente de travailler

Il m’arrive, comme tout le monde, d’avoir des moments où les mots ne viennent pas. L’IA est devenue l’un de mes antidotes préférés. Je lui parle de mes hésitations, je lui décris un début de texte, je lui partage une intention. Elle renvoie quelque chose, parfois surprenant, qui relance la machine. C’est une conversation qui m’aide à élargir le regard.

Depuis trois ans, mon rapport à la production de contenu a évolué. Je prends plus de hauteur, je me concentre davantage sur la vision, la qualité et les idées fortes. L’IA m’aide à déléguer des tâches mentales, pas mon expertise. Je garde le contrôle, je garde la ligne éditoriale, je garde la plume. Elle fait ce que je n’ai pas besoin de faire seule.

Je sais que l’IA suscite encore des interrogations. Je comprends. Pourtant, pour moi, le bilan est simple : elle m’a permis d’être plus efficace, plus curieuse, plus ambitieuse. Elle m’a aussi libéré de certaines contraintes, ce qui m’a laissé plus de temps pour créer, accompagner, écrire, entreprendre.

Trois ans après, le constat est clair : l’IA ne m’a pas changée. Elle m’a renforcée.