Edmundo Gonzalez Urrutia est le candidat de l’opposition de l’élection présidentielle du Venezuela qui se tiendra ce dimanche 28 juillet. Il fera face au président actuel, Nicolas Maduro, auquel j’ai consacré un billet de blog.

Voici 5 faits à connaître sur Edmundo Gonzalez Urrutia.

Etudes internationales

Edmundo González Urrutia est né le 29 août 1949 à La Victoria, au Venezuela. Il a obtenu un diplôme en études internationales de l’Université centrale du Venezuela et une maîtrise en relations internationales de l’Université américaine.

Ambassadeur

Edmundo González Urrutia a été ambassadeur du Venezuela en Algérie de 1991 à 1993, puis en Argentine de 1998 à 2002, période durant laquelle il a travaillé sous les présidences de Rafael Caldera et Hugo Chávez.

Opposant au chavisme

Après avoir été écarté de ses fonctions diplomatiques, Edmundo Gonzalez Urrutia a rejoint l’opposition au chavisme sans qu’une raison officielle précise soit donnée. Il est devenu un analyste politique et un membre actif de la coalition d’opposition.

Candidat de l’opposition

En 2024, Edmundo Gonzalez Urrutia a été désigné comme candidat à la présidence par la Plateforme unitaire, après que la candidate initiale, María Corina Machado, a été déclarée inéligible. Sa candidature a reçu un soutien unanime des partis de l’opposition, ce qui lui a permis de se positionner comme un candidat fort contre Maduro.

 

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Un centriste

Edmundo Gonzalez Urrutia est perçu comme un « faiseur de consensus », avec une approche centriste, cherchant à unir les différentes factions de l’opposition pour faire face au gouvernement de Maduro. González Urrutia prône la réconciliation nationale, la libération des prisonniers politiques, et la récupération économique du pays, affirmant que la transition démocratique est essentielle pour le Venezuela.

Des sondages récents indiquent qu’il obtient entre 50 % et 61,1 % des intentions de vote, surpassant largement Maduro, qui peine à gagner la confiance du peuple.

Crédit photo : Adriana Núñez Rabascall (VOA), Public domain, via Wikimedia Commons