Je suis Mylène Colmar. Journaliste, consultante éditoriale et éditrice en Guadeloupe, j’ai créé ce blog en 2015 pour raconter ma région, ses acteurs et enjeux.
En Guadeloupe, 2025 rime avec Année Rémy Nainsouta
L’Année de Rémy Nainsouta annoncée récemment par la Région Guadeloupe est l’occasion de rendre hommage à cet homme dont l’engagement pour le développement économique, social et culturel ont profondément marqué l’histoire de la Guadeloupe.
Rémy Nainsouta est né en octobre 1883 à Saint-Claude en Guadeloupe et décédé en janvier 1969. Il a notamment été maire de Saint-Claude de 1945 à 1965. Il a joué un rôle crucial dans le développement économique et social de sa commune.
« L’après-guerre est l’occasion pour Saint-Claude de placer à sa tête l’un de ses enfants illustres, Rémy Nainsouta, vétérinaire – profession qu’il exerça essentiellement en Afrique -, écrivain, poète et grands amateur d’art. Il devrait, aux côtés des élus communistes – bien que n’ayant pas adhéré au Parti -, favoriser le succès de Entente cordiale, sorte de Front populaire guadeloupéen, en 1945. Très écouté sur les bancs du Conseil général, où il réussit à siéger pendant deux mandats après avoir été élu face à Amédée Valeau, son rival du canton, il devait mettre en œuvre une politique culturelle et sociale dans sa commune. Celle-ci lui a rendu hommage en attributant son nom au collège. »
- Extrait d’Histoire des Communes Antilles-Guyane, volume 5 (collection dirigée par Jacques Adélaïde Merlande), p.187-188,
Il est reconnu pour sa vision avant-gardiste qui a permis d’améliorer les conditions de vie des habitants. Son mandat a été marqué par des initiatives visant à moderniser l’infrastructure locale et à promouvoir l’éducation. Le collège Rémy Nainsouta à Saint-Claude porte son nom en hommage à son engagement envers l’éducation.
Rémy Nainsouta est également considéré comme un pionnier dans la réflexion économique en Guadeloupe.
Il a proposé des projets axés sur le développement durable et l’autonomie économique de l’île. Son approche visait à valoriser les ressources locales et à encourager l’autosuffisance, ce qui était particulièrement pertinent dans le contexte post-colonial. A noter qu’il existe le Centre Rémy Nainsouta, qui est situé au Boulevard Legitimus à Pointe A Pitre
