Dans la Caraïbe anglophone, revient régulièrement dans l’actualité la question des réparations, liées à l’esclavage, au génocide des amérindiens, et demandées aux anciennes puissances coloniales concernées.
Début 2014, la Caricom a engagé un cabinet londonien pour entamer des négociations, notamment avec la Grande Bretagne, alors que celle-ci reste opposée au principe.
L’actuel président de la CARICOM, Ralph Gonsalves, par ailleurs premier ministre de Saint-Vincent et les Grenadines, est le porte-parole charismatique de ce dossier des réparations, qu’il a présenté devant l’Assemblée générale de l’ONU, en septembre 2013.
Pour lui, ces réparations seront une juste compensation de l’exploitation coloniale qui a lésé les pays caribéens et dont les pays développés ont, eux, bénéficié. Les montants reçus serviront à financer le développement.