L’actuel président du Venezuela, Nicolas Maduro, doit gérer les importants troubles sociaux qui agitent son pays, en lien avec la crise économique et politique en cours.
Selon les chiffres du FMI, la hausse des prix est huit fois supérieure à la moyenne de l’Amérique latine.
« La surévaluation rend les importations moins chères et, par conséquent, produire au Venezuela est peu rentable et exporter encore moins », explique le site d’information TalcualDigital.
Maduro, héritier désigné d’Hugo Chavez, disparu en mars 2013, a t-il intérêt à poursuivre les politiques internationales impulsées par son prédecesseur ?
La question est posée, notamment pour les accords Petrocaribe, qui reposent sur un système de prêts avantageux à certains pays caribéens.
Pour le moment, ces accords ne sont pas remis en cause.
Le gouvernement Maduro a préféré faire appel à un nouveau prêt de la Chine, pour un montant de 4 milliards de dollars, par le biais de la Banque Chinoise de Développement.