Il y a quelques jours je partageais sur le réseau social X une photo d’un paysage familier, que je croise lorsque je vais faire du sport à Birmingham à Baie-Mahault et que j’apprécie depuis des années.
Un paysage que je vois à chaque fois que je vais marcher, depuis des années et dont pourtant je ne me lasse pas… C’est beau, tout simplement. pic.twitter.com/Othrql9dEm
— Mylène Colmar (@Mycho) July 19, 2024
Dans ce post qui se voulait positif, je n’ai pas parlé de ma crainte sourde de ne plus pouvoir admirer cette vue dans quelques années. La faute à la mort annoncée des palmiers dans la Caraïbe, un réel sujet de préoccupation. En voici les raisons expliquées.
Jaunissement létal
Le jaunissement létal est une maladie particulièrement dévastatrice pour les palmiers dans la Caraïbe. Il s’agit d’une maladie causée par un phytoplasme (c’est-à-dire une bactérie sans paroi cellulaire) qui est transmis par un insecte vecteur, le punaise des palmiers. Les feuilles des palmiers atteints jaunissent rapidement, puis brunissent et meurent. La progression de la maladie est rapide et souvent fatale, entraînant la mort de l’arbre en quelques mois.
Changements climatiques
Les îles des Caraïbes sont particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques, Les ouragans peuvent causer des dommages physiques aux palmiers et les affaiblir. Des périodes prolongées de sécheresse peuvent stresser les palmiers, les rendant plus susceptibles aux maladies et aux infestations de parasites.
Parasites et insectes
Les palmiers dans la Caraïbe sont également menacés par des parasites et des insectes envahissants, tels que le charançon rouge du palmier et le papillon palmivore.
Activités humaines
Les activités humaines, telles que l’urbanisation rapide, la déforestation et le tourisme de masse, ont un impact négatif sur les palmiers dans la Caraïbe. La destruction de leur habitat naturel et l’utilisation non contrôlée de pesticides contribuent à leur déclin.