À Aruba, petite île des Antilles néerlandaises située au large du Venezuela, la nature a réservé une singularité frappante : il n’existe ni rivière, ni lac, ni source d’eau douce. Contrairement à la plupart des îles caribéennes où les cours d’eau irriguent forêts et vallées, Aruba est une terre aride au climat semi-désertique, balayée par les alizés et couverte de cactus.
Pour répondre aux besoins de sa population et de ses visiteurs, l’île a dû innover très tôt. Elle est aujourd’hui l’un des territoires pionniers du dessalement de l’eau de mer, un procédé qui permet de transformer l’eau salée en eau potable.
La plus grande usine de dessalement de la Caraïbe se trouve d’ailleurs à Aruba, garantissant chaque jour l’approvisionnement des habitants et du secteur touristique.
Ce paradoxe – une île tropicale sans eau douce – fait d’Aruba un exemple unique de résilience dans la Grande Caraïbe, où la contrainte naturelle a stimulé des solutions technologiques durables.