J’étais proche des 10 000 abonnés… Cependant, ces derniers jours, j’ai vu le compteur de mon compte X (ex-Twitter) chuter : 200 abonnés en moins. Pas de bug, pas de crise, pas de malentendu. C’est moi qui ai décidé de les bloquer. Je ne le regrette pas une seconde.
Faire du tri pour y voir plus clair
Depuis plusieurs mois, je voyais ma communauté grossir sans que cela se traduise par plus d’échanges, de likes ou de commentaires pertinents.
En regardant de plus près, j’ai compris pourquoi : une partie de ces abonnés étaient en réalité des faux profils, des comptes X à contenu pornographique, des trolls, ou encore des comptes inactifs depuis des années. Résultat : des statistiques faussées, un taux d’engagement en baisse et un fil d’actualité pollué par des publications sans intérêt.
Alors j’ai pris une décision simple : faire le ménage. Bloquer ces comptes pour retrouver une base d’abonnés réelle, cohérente, fidèle à ce que je partage.
Je veux de vraies statistiques
Beaucoup parlent d’audience, de croissance, de reach. Cependant, à quoi bon afficher de gros chiffres si la moitié ne représente personne ? En supprimant les comptes douteux, je sais désormais que mes statistiques reflètent la réalité. Quand je regarde le nombre d’impressions ou le taux d’engagement, je sais qu’ils viennent de vraies personnes : celles qui lisent, réagissent, partagent, débattent.
L’image compte aussiJe n’ai aucune envie que des comptes à caractère sexuel, haineux ou anonymes apparaissent parmi mes abonnés. Je soigne mon contenu, mes publications, mes échanges — tout cela doit s’inscrire dans un environnement cohérent. Je préfère que ma communauté reste alignée avec ce que je défends : la Grande Caraïbe, la culture, l’innovation, l’entrepreneuriat, le dialogue constructif.
Mieux vaut moins, mais mieux
Oui, j’ai perdu 200 abonnés. Toutefois, j’ai gagné en clarté, en cohérence, et en qualité d’interaction. Sur X, comme sur les autres réseaux, il faut parfois accepter de réduire pour mieux grandir. Je préfère mille fois une communauté plus petite mais vivante, qu’une masse de chiffres qui n’ont aucun sens.
La crédibilité ne se mesure pas à la taille d’une audience, mais à la valeur des échanges qu’on crée.