Comment vais-je rédiger un billet intéressant sur le numéro 2 de Foodîles, le magazine totalement #Food que j’ai co-créé avec Jessica Brudey, la boss lady de la startup Foodîles ?
Ce matin, 3 mots se sont imposés immédiatement à moi et tous – heureux hasard – commençaient par la lettre P.
D’abord, j’ai pensé au Piment. Et j’ai souri.
Pour tout vous dire, je déteste le piment. Je n’ai jamais compris pourquoi les gens avaient ce besoin d’en ajouter à des mets déjà très bons sans…
Cependant, cela, je ne l’ai pas dit à Misié Sadik, que j’ai rencontré pour une interview sur ses goûts culinaires, pour ce numéro 2 du magazine Foodîles (p10-11). Lui, le piment, il l’aime tant !
Et moi j’aime beaucoup Misié Sadik, sa voix, ses chansons, son univers. J’étais en mode « fan attitude » pour notre entrevue, mi-stressée, mi-très contente de le rencontrer.
J’ai beau avoir interviewé au fil des ans une foule de personnes – des inconnus aux vedettes, en passant par des gens aux très hautes fonctions, face à Misié Sadik, j’ai ressenti le même stress que lors de mes premières années de journalisme.
Misié Sadik, lui, il était comment ? Cool. Simple. Sympathique. J’ai le sentiment qu’il m’a répondu avec sincérité, sans cette langue de bois que manient certains artistes, personnalités, plus soucieux de fournir des réponses allant avec leur « personnage » et pouvant plaire au public que de dire la vérité. Merci Misié Sadik !
Ensuite, j’ai pensé à toute cette Pression.
Sortir un tel magazine implique d’avoir la capacité de supporter une forte pression. Jessica Brudey et moi-même avons cumulé un nombre d’heures incalculables pour que ce magazine soit tel que nous le souhaitons. L’amélioration de la maquette, la rédaction des articles et leur mise en page, la commercialisation des encarts et publireportages, l’impression des 10 000 exemplaires, la distribution, et pour tout cela, des rendez-vous par ci, par là, des dizaines et dizaines de coups de fil et de mails, des centaines de kilomètres parcourus en voiture, à pied… Un travail titanesque !
Ce fut particulièrement dur pour madame Foodîles, que je tiens à saluer. Elle a toute mon admiration, parce qu’elle a tenu jusqu’au bout, alors qu’elle devait aussi continuer à faire tourner son entreprise, à s’occuper de ses enfants. Bravo boss lady !
La pression, nous continuerons à nous la mettre pour les prochains numéros, parce que nous avons des ambitions fortes.
– Nous voulons faire un magazine excellent, pertinent, informatif, qui met bien en lumière tous les acteurs du monde culinaire.
– Nous poursuivrons notre travail sur le terrain indispensable pour un support de qualité : rencontrer vraiment les gens, les écouter, les interviewer.
– Nous irons également de plus en plus à la rencontre des autres Caribéens avec ce désir de mieux les connaître et de transmettre leurs goûts, leurs savoir-faire, et ainsi tisser des passerelles entre nous.
– Nous améliorerons le magazine, la forme et le fond, vers plus de contenus diversifiés mais toujours présentés de manière originale, afin de donner à voir l’excellence caribéenne.
Enfin, le dernier mot qui s’est imposé à moi est Passion.
Je suis toujours étonnée de l’enthousiasme de Jessica Brudey à la simple perspective de déguster des mets. Ses yeux brillent ! Sa passion pour la nourriture, les découvertes culinaires, n’est pas feinte. Croyez-moi !
Je découvre au fil du temps ce monde de la #FOOD en Guadeloupe et je peux vous assurer que la passion est partout. Chez les restaurateurs déjà. Ils rencontrent parfois des difficultés de trésorerie, de gestion du personnel ou autres. Cependant, nombre de ceux avec lesquels j’ai échangé jusqu’à présent restent guidés par l’amour de leur métier, par le désir de toujours faire de leur mieux. Ce n’est pas évident. Cependant, ils ne baissent pas les bras.
L’une des plus passionnés est Fabienne Youyoutte, sur laquelle porte le dossier principal de ce numéro 2 de Foodîles (p25-29). Comme je disposais d’un nombre de page limité, je n’ai pas pu écrire tout ce qu’elle m’a raconté, mais j’ai livré l’essentiel. Fabienne, je la connais depuis 2008, la première fois où je l’ai interviewée… Elle en a fait du chemin ! Félicitations à elle et à son équipe !
Enfin, la passion, elle est vraiment partout dans ce numéro 2, comme c’était déjà le cas dans le premier. Je remercie les photographes, car sans eux, ce magazine ne serait pas du tout ce qu’il est. Leurs photos sont magnifiques !
Bravo à nos deux maquettistes, Sandra et Philippe, pour cette mise en page en un temps record, tout en respectant nos exigences, ainsi qu’à notre précieuse correctrice, Elodie.
Enfin, remerciements à tous ceux qui ont accepté de jouer le jeu de l’honnêteté pour remplir ses pages. Et impossible de ne pas mentionner, bien sûr, tous les partenaires grâce auxquels nous pouvons sortir un magazine gratuit, distribué aux quatre coins de la Guadeloupe, mais aussi envoyé dans le reste de la Caraïbe, aux Etats-Unis, au Canada, en Europe et en Afrique !
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