Je poursuis ma série concernant les lieux de rêve en Guadeloupe par un endroit inattendu, mais avec un charme indéniable pour moi : Antilles imprimerie.
Cela fait des années que je connais cette entreprise dont les locaux sont situés à Baie-Mahault, puisque certains magazines que j’encadre y sont imprimés. Le dernier en date : Foodîles, le magazine de la startup du même nom.
L’impression de ce magazine a constitué le parfait prétexte pour aller découvrir les coulisses d’Antilles Imprimerie, il y a quelques jours. Merci à Sandrine du service commercial d’avoir pris le temps de nous faire visiter et de nous livrer les explications indispensables. Je dis nous, parce que j’étais accompagnée de madame Foodîles, Jessica Brudey.
Pour atteindre les entrailles de l’imprimerie, il suffit de pousser une simple porte.
Enfin… Il faut d’abord franchir les portes coulissantes qui donne accès à la salle d’accueil et ensuite cette fameuse porte.
Une fois dans l’immense entrepôt, ce qui surprend d’abord c’est le bruit incroyable, surtout qu’il était impossible à deviner quand nous patientions dans le hall. Les énormes machines font un vacarme tel que les techniciens sont obligés de porter des bouchons aux oreilles.
Les machines, justement, il y en a de toutes sortes, pour chaque étape indispensable pour obtenir un magazine : l’impression des cahiers, le pelliculage pour la couverture, le pliage des cahiers, l’encartage et l’expédition. Les deux machines principales pour l’impression sont gigantesques. L’une d’elles peut imprimer 18 000 feuilles recto/verso simultanément par heure. Une performance !
La mécanique est bien huilée.
Peu de techniciens sont nécessaires. Ils sont attentifs, surveillant si tout le processus se déroule bien, afin d’éviter le moins de pertes possible.
Je dois avouer que j’avais les yeux qui brillaient en voyant le magazine Foodîles être imprimé en direct. Cela nous a demandé tant de travail !
Nous avions un grand sourire en regardant juste cette palette !
Au fond, de l’entrepôt, se trouve l’appareil qui effectue le pelliculage de la couverture. Elle est plus « lourde » que les autres pages du magazine et a une texture bien particulière, d’où ce traitement spécifique. Foodîles a une couverture deluxe, #softouch, très douce, qui donne l’impression de toucher une pêche.
Autre machine importante : l’appareil à encartage. Cela va à une belle vitesse !
Le fonctionnement d’une imprimerie actuelle n’a rien à voir avec celui d’il y a quelques années. Le numérique, les robots, l’automatisation sont passés par là. Moins de main d’oeuvre, plus de machines… Pour des performances et une qualité améliorées.
Reste un point incontournable : imprimer = papier.
Longtemps, cela a été une problématique environnementale majeure. Cependant, il est important de noter qu’Antilles Imprimerie fait partie des imprimeurs verts. Cela veut dire que l’entreprise respecte les fondamentaux de la démarche « Imprim’Vert ».
Si je n’avais pas été journaliste, j’aurais voulu être écrivain, et si cela n’avait pas été possible, j’aurais bien fait imprimeur. C’est un métier exigeant, mais vraiment intéressant.
Alors, visiter les entrailles d’une imprimerie, ça vous dit maintenant ?
N’oubliez pas d’aller lire en ligne la version augmentée de #foodileslemag. C’est gratuit !
Comments
Une bien jolie visite! Je comprends ton enthousiasme 😀
Yes ! 🙂
J’ai énormément apprécié ce blog, excellent sujet