Sorti en janvier 2025, le numéro 15 de Foodîles, le magazine totalement #food a été exceptionnel pour différentes raisons que je m’en vais vous exposer. Cependant, tout d’abord, un rappel : j’ai l’habitude de consacrer un billet à chaque nouvelle parution, histoire de raconter les coulisses. Et pour ce numéro, j’avais hâte de vous en parler.
Ce numéro 15 était un collector, parce qu’il marquait une décennie d’existence pour Foodîles, la marque et le média créé par Jessica Brudey et spécialisé dans le culinaire caribéen qui ont motivé sa création en 2019 . J’en ai déjà parlé beaucoup sur ce blog et son histoire est racontée dans le collector . Je n’y reviendrai pas. Par contre, je vous invite à lire les pages gratuitement en ligne.
A noter que les exemplaires papier sont disponibles à Foodîles le lab’, rue de la Chapelle, à Jarry, Baie-Mahault. Passez le récupérer.
Transmettre
Ce numéro 15, nous avons voulu qu’il soit un magazine +++++, une publication sortant de l’ordinaire tout en restant dans ce que défend Foodîles : la mise en lumière des talents, la promotion du locavorisme, le partage de connaissances. Il nous fallait donc des chefs, des experts food, mais aussi des restaurateurs, des agro-transformateurs, etc. Jessica Brudey a effectué une sélection de profils très variés, en parcours, savoir-faire, ambitions. Le numéro présente nombre de pépites.
La sélection, elle l’a faite en tenant compte du thème : Transmettre. Là encore, une valeur primordiale pour Foodîles. Jessica Brudey a naturellement pensé au chef Ayanns Grandisson, parce qu’il fait partie de ces professionnels qui ne sont ni avares en temps, en conseils, qui donnent leur chance à des jeunes, mais plus largement à ceux qui veulent apprendre. C’est un passionné entier, généreux. Je l’ai découvert en l’interviewant et j’ai vraiment apprécié sa sincérité. 0 fausse modestie !
Transmettre via des ateliers, via des recettes, des ouvrages, des échanges… Nous mettons en lumière dans le numéro combien il est facile et important de faire ces gestes qui permettent de partager les savoirs, de préserver notre patrimoine.
Collector
Nous avons l’habitude de proposer des numéros de très grande qualité. Pour le collector, nous ne pouvions en faire moins ! Bien au contraire, nous avons proposé une édition au format très soigné, avec un accent mis sur l’esthétique. A commencer par la magnifique photo de couverture proposée par Daniel Dabriou ! Il en a fallu du temps pour avoir ce cliché. Entre le travail de création du mets du chef Ayanns Grandisson, aidé par Mathilde Durizot pour le dressage, et la séance photo qui a duré des heures… Ce fut un sacré travail ! Merci à eux de leur patience et de leur créativité.
Je me dois de saluer le travail de toute l’équipe pour aboutir à des pages riches en textes et en photo, un numéro rythmé par des portraits inspirants, des interviews et reportages intéressants et des photos qui subliment les talents, savoir-faire et les produits du terroir. Ce numéro 15 est une belle immersion dans l’univers de celles et ceux qui font vibrer les papilles, tout en dévoilant mettant en avant des mets, produits culinaires à découvrir.
Ce numéro anniversaire réaffirme la ligne éditoriale qui a fait le succès de Foodîles : valoriser les talents, raconter des histoires de passion et d’engagement, et célébrer la gastronomie sous toutes ses formes.
Et maintenant…
15 numéros pour ce magazine totalement #food…
D’innombrables découvertes et rencontres…
Peut-être était-ce la parfaite recette pour refermer cette belle aventure.
Réaliser ce numéro 15 n’a pas été facile. J’ai fini sur les genoux. J’ai tenu avec je ne sais quelle énergie. Je peux vous assurer que ce collector était à deux doigts de ne pas sortir. Nous avions prévu un bouclage sur deux mois, comme d’habitude. Finalement, il y en a fallu trois. La faute à une commercialisation très difficile. Or sans annonceur, pas de magazine, comme on le dit souvent. La team commerciale a dû redoubler d’efforts pour vendre les encarts et publireportages indispensables pour obtenir le budget nécessaire.
Nous avons pris du retard, beaucoup. Merci aux annonceurs de leur confiance et de leur patience. Nous n’avons rien lâcher, parce qu’après tout le travail fourni, il fallait passer la ligne d’arrivée. Au final, entre les fêtes, le temps d’impression, la distribution a été effectuée courant janvier. Ce fut un réel plaisir de récupérer les exemplaires chez notre imprimeur, Antilles Imprimerie, et ensuite de les apporter aux annonceurs, sur les différents points. Les retours furent formidables. Idem de la part des lecteurs, qui ont été charmés par la couverture, le contenu.
J’avoue que j’ai encore maintenant la satisfaction du travail bien fait, d’une mission accomplie. Toutefois, ai-je toujours le feu sacré pour le magazine Foodîles ? A l’heure actuelle, non ? Es-ce que j’ai envie de me lancer dans l’aventure de réalisation d’un nouveau numéro ? Pas du tout. Cela fait des années que je vis avec un stress qui revient de manière cyclique, que je dois faire avec la fatigue liée au bouclage, avec les tensions dues à la gestion des différentes étapes pour que tout soit impeccable.
Nous allons encore vous surprendre.
Nous visons l’excellence.
Ce ne sont pas de simples slogans. Ce sont des challenges que nous nous sommes fixés à chaque fois et nous avons tout fait pour les relever.
Pour Foodîles, le magazine totalement #food, nous avons beaucoup donné au fil des années. Je crois bien que je suis vidée.
Comments
Très heureuse de t’avoir eue à mes côtés dans cette belle aventure du mag. Le meilleur reste à venir.
Ce fut un plaisir ! Oui, le travail continue.