Respirer. C’est peut-être cela, la première chose que je ressens quand j’arrive à la campagne. Une respiration profonde, qui descend dans le ventre, qui allège l’esprit. Loin du tumulte des villes, du bruit constant, la campagne m’offre un espace de retour à l’essentiel.
Le silence n’est jamais total, mais il est doux : le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles, parfois un coq ou une vache au loin. Ces sons-là ne m’agressent pas, ils m’apaisent.
À la campagne, je ralentis. J’observe davantage, je ressens mieux.
Cependant, au-delà du calme, c’est aussi une reconnexion à la nature qui m’apaise. Marcher dans un champ, cueillir des fruits, sentir la terre sous mes pieds… Tout cela me rappelle que je suis un être vivant parmi d’autres, pas juste un cerveau dans un agenda. La campagne m’apprend l’humilité.
Être à la campagne, c’est me retrouver. C’est offrir du repos à mon mental, de l’oxygène à mon corps, de la place à mes émotions. C’est un remède sans ordonnance, un soin naturel et gratuit.