Pourquoi j’aime Venus Williams

À plus de 40 ans, Venus Williams a remporté hier, avec brio, un match de premier tour dans une compétition officielle. Face à une Américaine de 23 ans, bien mieux classée, elle a livré une belle démonstration. Un retour éclatant, digne d’une immense championne. Un rappel au monde entier que Venus n’a pas dit son dernier mot.

 

Venus Williams n’est pas une joueuse ordinaire. C’est une légende. Sept titres du Grand Chelem en simple, dont cinq à Wimbledon. Quatorze titres en double avec sa sœur Serena. Quatre médailles d’or olympiques. Une place de numéro un mondiale. Et surtout, plus de vingt-cinq ans d’une carrière jalonnée de combats, de victoires et de classe.

 Ce que j’aime le plus chez elle, c’est cette passion intacte pour le tennis.

Elle joue encore parce qu’elle aime ça. Pas pour prouver, pas pour plaire. Parce qu’elle aime frapper la balle, être sur le court, sentir l’adrénaline d’un échange intense. Même après les blessures, les critiques, les longues absences, elle revient. Fidèle à elle-même, sans jamais forcer l’attention. Elle persévère là où d’autres auraient abandonné, simplement parce qu’elle en a envie, parce qu’elle a toujours encore quelque chose à dire sur le court.

Une icône

J’aime Venus Williams parce qu’elle est bien plus qu’une grande championne de tennis. Elle est une pionnière, une battante, une femme qui a ouvert la voie. Avant même que Serena ne devienne la légende que l’on connaît, il y avait Venus, la grande sœur, celle qui affrontait déjà les meilleures du monde avec élégance, puissance et fierté.

J’aime aussi son style, sa discrétion, sa dignité. Elle ne fait pas de bruit, mais elle impose le respect. Elle a été l’une des premières à faire entendre la voix des femmes sur l’égalité des gains dans le tennis, notamment à Wimbledon. Elle a toujours mené ses combats avec classe, loin des polémiques.

Enfin, j’aime Venus pour ce qu’elle représente : la possibilité d’être forte et douce à la fois, ambitieuse et généreuse, sportive et artiste (elle est aussi designer, entrepreneure…). Une femme qui montre qu’on peut tracer sa propre voie.

Mylène Colmar

Journaliste, consultante éditoriale et éditrice, je vis en Guadeloupe, archipel au coeur de la Grande Caraïbe. Caribbean blogger depuis 2007, je tiens Le blog de Mylène Colmar depuis 2015.
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