Cela faisait un moment que j’avais envie de raconter mes années d’entrepreneuriat.

Sur différents supports, notamment ce blog, je mets en lumière les parcours des autres, leurs visions, leurs projets et entreprises depuis des années. Je les pousse à se confier, à se dévoiler, parce que j’ai le sentiment qu’il est important de partager ces expériences, savoirs, interrogations… C’est une richesse qui mérite d’être donnée à lire, mais aussi à écouter, d’où le format Entrez!, mon dernier projet.

J’ai moi-même eu l’occasion de relater quelques épisodes de ma vie d’entrepreneure. J’accorde de temps en temps une interview, je participe à des rencontres également. Et cependant, j’avais envie d’en dire plus et surtout différemment. Je ne voulais pas écrire longuement et de ce fait, le blog ne me semblait pas le support le plus approprié. J’avais juste le désir d’écrire de manière spontanée et quasi quotidienne.

Pourquoi maintenant ?

J’ai vraiment le sentiment d’être à un point crucial de ma vie entrepreneuriale entamée depuis 2012. J’ai travaillé pour tant d’entrepreneurs, d’entreprises, de groupes, de collectivités… J’ai mené des projets de grande envergure, contribué à ce que des personnes puissent franchir certaines étapes. Je suis fière de ce que j’ai fait jusqu’à présent. J’ai travaillé dur pour cela. Très dur.

Depuis le début d’année, j’ai débuté un travail de réflexion profond sur tout ce que j’ai accompli. Je suis ma première critique. Je sais quels ont été mes failles, mes erreurs, mes échecs au fil des ans.

Je connais aussi les défis que je vais devoir relever à l’heure où l’intelligence artificielle se développe, où les magazines papier disparaissent, où mon métier est remis en cause de toutes parts. J’ai conscience que je vieillis – forcément – et que j’ai de plus en plus de mal à faire avec certaines pratiques mercenaires, le manque de respect et l’incompétence.

Toute cette réflexion, j’ai eu envie de la partager avec d’autres, ni de manière brutale, ni avec trop de légèreté. J’ai donc choisi de raconter mes débuts, certaines coulisses, de parler de personnes marquantes – je les nommerai. J’ai opté pour le réseau social Threads, car il permet des publications suffisamment longues pour dire ce que je veux, tous les jours. De plus, contrairement à ce qu’il en est pour Twitter/X, je n’y ai pas beaucoup d’abonnés, je n’ai pas de ligne éditoriale affirmée, j’y suis plus libre.

J’ai déjà publié quelques posts qui ont été reçus avec une grande bienveillance. J’ai apprécié d’avoir les retours d’autres entrepreneurs. Toutefois, je n’ai pas d’attente spéciale. J’ai juste suivi mon envie. Je vais peut-être regrouper les posts afin d’en faire un billet de blog ou peut-être pas … Je suis en mode lâcher prise.

Et sinon, en parlant du blog, j’ai lancé une page de soutien, afin de vous permettre de contribuer à l’avenir de ce support que vous êtes très nombreux à lire, aux quatre coins du monde. J’explique tout dans un billet. Vous donnez ce que vous pouvez, quand vous le pouvez. J’apprécierai le geste.