Pourquoi la quénette est définitivement mon fruit préféré

Dès que les premières quénettes apparaissent sur les bords des routes ou tombent dans les jardins, j’ai le sourire aux lèvres Ce petit fruit vert, qui tache les vêtements et colle aux doigts, reste pour moi un incontournable des grandes vacances. Et malgré tous ses petits défauts, il est définitivement mon préféré.

Soyons honnêtes : la quénette n’est pas le fruit le plus simple du monde. Sa chair est parfois bien accrochée au noyau, et surtout, son jus tache tout sur son passage – vêtements, sac, siège de voiture… Mais une fois qu’on commence, difficile de s’arrêter. Il faut l’aspirer, le faire tourner dans la bouche, patienter pour récupérer un maximum de pulpe. Bref, c’est tout sauf rapide, mais c’est ce qui fait son charme.

Pas pratique, mais addictif

La quénette, ce n’est pas un fruit de supermarché. Il faut connaître les personnes qui ontun pied de quénettier ou avoir la chance de croiser sur son chemin les bons vendeurs. Les quénettes ne se récoltent pas facilement, en tendant la main. C’est rare. Les plus courageux grimpent dans les arbres. Moi, je ne m’y risque plus trop, je dois l’avouer.

La quénette, c’est un fruit de saison, de proximité, de souvenirs simples. C’est le fruit qu’on mange dehors, à l’ombre d’un arbre ou assis sur un perron, entre amis ou en famille. Je peux en manger encore et encore, surtout quand elle est bien sucrée et glacée.

Fiche 

Autres noms : Génip (Haïti), Kenèp (Martinique), Mamoncillo (Espagne/Amérique latine), Limoncillo (République dominicaine)
Nom scientifique : Melicoccus bijugatus
Famille : Sapindacées (comme le litchi et le longane)

Description : Petit fruit rond, de 2 à 4 cm de diamètre, à la peau verte lisse et coriace. À l’intérieur : une chair orange ou rosée, juteuse, sucrée-acidulée, qui entoure un gros noyau central.

Origine et culture

  • Très présent dans les Antilles, en Amérique centrale et dans certaines régions d’Afrique de l’Ouest.
  • Arbre tropical et robuste, pouvant atteindre 20 à 25 mètres de haut.
  • Fructifie généralement entre juillet et septembre.

Comment le consommer ?

  • On fend la peau avec les dents ou les doigts.
  • On suce le fruit pour détacher la pulpe du noyau.
  • À manger frais, nature, ou en jus, confiture, gelée ou liqueur artisanale.

Mylène Colmar

Journaliste, consultante éditoriale et éditrice, je vis en Guadeloupe, archipel au coeur de la Grande Caraïbe. Caribbean blogger depuis 2007, je tiens Le blog de Mylène Colmar depuis 2015.
Rejoignez-moi sur le réseau social X pour votre dose d'inspiration en photos, vidéos et abonnez-vous à la newsletter mensuelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.