Le 9 mai dernier, se tenait en Martinique le sommet Caraïbe Climat, inscrit de longue date dans l’agenda de François Hollande en tournée ces derniers jours dans la région.
Je n’ai pas pu suivre l’événement. Cependant comme d’habitude, je me suis tenue informée, via des articles (celui de Radio-Canada, par exemple) et les tweets (#CaraibeClimat).
#CaraïbeClimat 2015 : un sommet pour préparer la Conférence de Paris #COP21 >>> http://t.co/QywBLQO7He pic.twitter.com/i5ZBM52uss
— Mehdi Mebarki (@MehdiYanis) 10 Mai 2015
J’ai notamment lu l’« appel de Fort-de France ».
Conférence #CaraibeClimat – Le texte intégral de l’appel de Fort-de-France de @fhollande http://t.co/ZokJ8lUrvr via @Issuu
— La1ere.fr (@la1ere) 9 Mai 2015
Comment dire ? Je l’ai trouvé plein de bons sentiments, mais un peu court. J’attendais que des précisions soient communiquées, même via des annexes…
« une aide financière, scientifique, technique, et de toutes formes d’accompagnement, visant à renforcer les capacités de la région des Caraïbes à prendre les mesures d’adaptation et de redéploiement prospectif qui seront nécessaires »
Quel montant pour cette aide ? Pour quelle durée ? Quelles sont ces autres « formes d’accompagnement » ? Pour quelles mesures exactement ?
« apporter le soutien financier et technique nécessaire à la préparation et à la soumission de leurs contributions qui seront déterminées au niveau national, (CPDN) d’ici octobre 2015 »
Il reste donc juste quelques mois pour préparer et soumettre des contributions. A nouveau, quel soutien exactement ?
Cependant, l’appel comporte une réalité mentionnée d’ailleurs à deux reprises dans le texte et qu’il est toujours bon de rappeler : la Caraïbe émet une part minime des émissions mondiales de gaz à effet de serre et pourtant ses territoires vont subir les conséquences énormes provoquées par le réchauffement du climat.