Ces dernières semaines, en parcourant les rues de la Guadeloupe, j’ai eu la chance de découvrir des œuvres de street art qui m’ont véritablement émerveillé.
Dans les ruelles de Pointe-à-Pitre, par exemple, des fresques monumentales présentent des visages expressifs, avec message ou non. Les artistes utilisent leur art pour interpeller, questionner.
À Basse-Terre, les œuvres, plus discrètes mais tout aussi percutantes, s’intègrent dans le paysage urbain. Certaines pièces jouent avec les éléments naturels, comme ces murs où la végétation envahissante devient partie intégrante de l’œuvre, rappelant l’omniprésence de la nature en Guadeloupe.
Ce qui frappe, c’est la diversité des styles et des techniques. Certains artistes privilégient le réalisme, avec des portraits saisissants de vérité, tandis que d’autres optent pour l’abstraction, laissant libre cours à l’imagination du spectateur. Mais au-delà de la technique, c’est l’émotion qui prime.
Le street art en Guadeloupe n’est pas qu’un simple embellissement urbain. C’est un langage, une manière de s’exprimer, de revendiquer et de partager. Ces œuvres éphémères, exposées aux intempéries et aux regards, invitent à la réflexion, à la découverte, et surtout, à l’émerveillement.
