Cela fait des années que je photographie des oeuvres de street art en Guadeloupe et ailleurs et il semble que jamais je ne m’en lasserai.
J’aime les capter, car je sais qu’elles ne peuvent qu’être éphémères. Un jour, elles disparaîtront sous un coup de peinture ou d’eau en haute pression… C’est dommage, mais c’est aussi cela qui fait leur magie. Savoir qu’un jour, au détour d’une rue, elles ne seront plus là.
Je me demande souvent, face à la beauté d’une oeuvre, ce que ressent l’artiste lorsqu’il découvre que son empreinte sur les murs n’est plus là. J’aurai l’occasion d’interviewer, je l’espère, un ou deux de ces artistes de rue pour leur poser la question et bien d’autres.