Voyage en Italie : des rues de Corciano aux flots du Lac Trasimeno

Italie

Je continue à faire le récit de mon déplacement professionnel en Italie, qui s’est achevé il y a quelques jours.

Après vous avoir narré ma jolie galère au mont Subasio, je m’en vais vous raconter deux visites plus calmes, mais pas moins intéressantes. Bien au contraire.

En balade dans les rues de Corciano

Corciano en maquette. Cela a pris 5 ans pour la réaliser.

Corciano est un village antique, médiéval, situé à 13 kilomètres de Perugia.

Nous y avons visité le Museo della casa contadina, c’est-à-dire le musée de la maison paysanne, qui a été financé en partie par des fonds européens.

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Pas très grand, le musée se situe dans une maison meublée comme aux temps anciens.

J’ai été surprise par la petite taille des pièces, d’autant que notre guide nous a expliqué que plusieurs membres de la famille y vivaient. Il y avait une foule d’objets de l’époque, preuves que l’artisanat local était monnaie courante.

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Au sous-sol, un nombre impressionnant d’objets pour l’agriculture, le tissage et autres activités manuelles était présenté.

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Le savoir-faire des anciens d’Italie était colossal.

Cela m’a fait pensé à l’ingéniosité de nos ancêtres caribéens concernant la fabrication d’outils pour exécuter plus facilement leurs tâches dans le cadre du travail ou du foyer. Je vous invite à aller visiter le Musée du Café à Vieux-Habitants et celui des costumes et des traditions au Gosier, deux beaux lieux fort instructifs à ce sujet.

Pour en revenir à Corciano, après la visite du musée, nous nous sous sommes rendus à la salle polyvalente pour échanger avec notre guide.

Les rues étaient d’une tranquillité étonnante, les bâtisses très belles et bien entretenues.

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Notre guide était une des membres-fondatrices d’Alta Umbria. C’est une association créée en 2008 par des femmes sans emploi, mais toutes intéressées par les activités sociales. Elles ont décidé de se mettre ensemble pour valoriser leur terroir et son histoire, via un réseau d’acteurs et d’activités liées à l’agriculture, à la cuisine, la création manuelle, etc. Alta Umbria propose ainsi des packs d’activités touristiques durables et responsables aux visiteurs intéressés, avec succès.

Les doux flots du lac Trasimeno

Malgré la fatigue accumulée et ma peur de souffrir du mal de mer, j’ai tenu à faire complètement la visite proposée par la coopérative de pêcheurs professionnels Alba Trasimeno, qui compte une trentaine de membres. Et je n’ai pas regretté !

D’abord, à San Feliciano, ville de notre rendez-vous, le paysage était magnifique.

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Ensuite, j’étais contente de pouvoir en savoir plus sur l’activité de ces pêcheurs qui respectent les traditions afin de préserver les ressources du lac Trasimeno, leur lieu de pêche.

Afin que nous puissions assister à la démonstration de pêche, nous avons embarqué dans deux petits bateaux. Bien sûr, cela n’a pas raté, j’ai eu le mal de mer, mais c’était vraiment supportable.

Nos guides-pêcheurs nous ont raconté les gestes qu’ils font quotidiennement. Ils sortent tôt le matin, utilisent différents filets et ils patientent beaucoup. Leurs poissons coûtent bien plus cher que d’autres, car ils ne pratiquent pas de pêche intensive.

Ces pêcheurs utilisent un savoir-faire hérité des anciens, mais ont aussi développé des activités modernes, d’agro-transformation.

Ils disposent d’un atelier grâce auquel ils produisent du poisson fumé, des patés et d’autres aliments.

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Nos guides avaient préparé des mets pour que nous puissions goûter et nous faire nous-mêmes notre idée.

Malade comme je l’étais, cela m’était impossible, malheureusement, mais mes camarades se sont régalés !

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Les pêcheurs de cette coopérative proposent aussi des visites guidées à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur leur métier, comme nous. Ils ont ainsi des revenus complémentaires grâce auxquels ils peuvent continuer à exercer leur profession comme ils le souhaitent.

A noter que San Feliciano est réputé pour ses couchers de soleil. Ces derniers ont été immortalisés par un photographe connu récemment.

Nous-mêmes avons pu en voir un superbe, mais hélas mon téléphone n’avait plus de batterie. Heureusement, Jean-Michel Loutoby, directeur de la Mission locale de l’Espace Sud de la Martinique l’a capturé avec son super appareil photo professionnel. Merci Jean-Michel !

(c)Jean-Michel Loutoby

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