Mercredi 17 avril, j’ai livré ma conférence sur « La place de la Guadeloupe dans la Caraïbe » au Lycée Gerville Réache à Basse-Terre. J’ai déjà partagé l’introduction dans un premier billet de blog.
En préparant cette conférence, alors que nous parlions de Grande Caraïbe, de cette notion d’unité sur la base du socle commun que cette expression implique, Myriam DARNAL, professeur d’anglais, a évoqué le panaméricanisme.
Alors, je veux faire un clin d’œil à ce mouvement diplomatique, politique, économique et social qui vise à unir les pays du Nouveau Monde dans un cadre économique et culturel.
S’il y a un nom à retenir, c’est celui de Simon Bolivar qui a initié l’idée en 1826. Il est connu sous le nom d' »El Libertador ». C’était un leader révolutionnaire né en 1783 à Caracas, au Venezuela. Il a rejeté l’administration coloniale espagnole en Amérique et s’est battu pour l’émancipation des colonies sud-américaines tout au long de sa vie, cherchant l’indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l’Équateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela.
Le mouvement persiste, via l’Organisation des États américains (OEA) qui en est le cadre institutionnel. C’est une organisation intergouvernementale établie en 1948 à Bogotá, en Colombie. Il concerne les Amériques, et la Caraïbe est incluse : 35 Etats dont Antigua, Haïti.
L’objectif est que les Etats collaborent, avec des coopérations multiples concernant les observations électorales, bourses, entraides face aux catastrophes naturelles, etc.
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