De la liberté de bloguer

J’ai déjà écrit sur les raisons pour lesquelles j’ai lancé Le blog de Mylène Colmar, mais j’ai envie de faire quelques rappels simples, suite à des échanges, des mails reçus au fil des ans.

J’écris sur ce dont j’ai envie.

J’ai créé mon blog pour posséder une plateforme via laquelle je peux partager des informations sur la Grande Caraïbe, mais plus largement mettre en lumière des sujets qui m’intéressent et des personnes dont le parcours, le projet ou encore la personnalité m’interpelle. Je ne me sens aucunement obligée d’écrire sur ceci ou cela, sous prétexte que je suis journaliste et que j’aurais ainsi une obligation de couvrir ci ou ça. Bien au contraire !

Je n’ai jamais eu la prétention de faire de mon blog un média et c’est bien pour cela que je parle de billets de blog et non d’articles. Je fais une nette différence entre le journalisme et le blogging. Dans mes billets, j’emploie la première personne du singulier, et le ton, les angles et formats sont volontairement personnels.

 

Je paye, donc je décide.

Je ne me fais pas rémunérer pour rédiger mes billets de blog. Peut-être qu’un jour cela viendra… Je ne critique pas ceux qui le font, car le blogging peut aussi être une source de revenus à ne pas négliger. Toutefois, j’ai d’autres manières de gagner ma vie et je préfère facturer mon temps et mes compétences pour développer d’autres supports, fournir du conseil éditorial, rédiger des contenus.

Par ailleurs, mon blog, je l’ai financé moi-même. Je paye le nom de domaine, l’hébergement de mon site, chaque année. J’ai payé et installé le thème (l’interface) moi-même, je l’ai perfectionné et enrichi sans faire appel à un prestataire, ce qui m’a pris un temps fou. Je ne dois rien à personne.

 

Je ne suis pas « Madame je-sais-tout ».

Je refuse cette pression directe ou indirecte de s’exprimer, de prendre position sur tel ou tel sujet sur les réseaux sociaux, tout de suite, parce que je suis journaliste, je suis blogueuse, je suis Guadeloupéenne, je suis Caribéenne, etc. Rien ne m’oblige à parler de telle actualité ou de telle autre, de relayer telle initiative ou telle autre. J’en reviens au premier point de mon propos, je le fais parce que j’en ai envie, que je trouve cela pertinent, parce que j’ai quelque chose à en dire. Pas question de me forcer…

De plus, je dois ajouter que, même si je publie de temps en temps des billets légers, je blogue toujours avec sérieux. Je n’aligne pas des lignes sur un sujet que je ne maîtrise pas et lorsque je partage un point de vue, je le fais sur la base de recherches, d’échanges avec d’autres. Sinon, je préfère m’abstenir.

Je suis blogueuse depuis 2007 et ce blog existe depuis 2015. Des années et des milliers d’heures pour construire la crédibilité, pour obtenir un lectorat fidèle que je remercie encore de me lire, de me suivre aussi sur les réseaux sociaux. 

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