Souvenez-vous. Le 30 septembre 2022, j’ai publié un billet de blog consacré à Cultur’Îles, une plateforme d’expression artistique et culturelle créée en 2014 par Preston Pélage Belise, un passionné de culture et d’histoire des Îles.
En retour, ce dernier a mis en ligne un billet que j’ai rédigé sur sa plateforme. Une excellente manière d’élargir nos audiences.
Preston Pélage Belise m’a ensuite invitée à participer à son émission #QuandLesÎlesSeRencontrent, qui met en lumière les parcours de personnalités très diversifiées. J’ai accepté avec plaisir, car j’étais en confiance avec lui et son format m’a plu : 45 minutes d’échanges pour parler de mon parcours et d’entreprenariat à bâtons rompus. Merci à lui pour cette belle opportunité.
Deux salles, deux ambiances
Le jour de l’interview, je rigolais de moi-même. Moi qui n’accorde peu d’interviews, ce jour-là j’en avais deux. La première était sur le plateau de la chaîne locale Canal 10 pour l’émission Kulture business, dont je vous ai déjà parlé sur ce blog. La seconde pour Cultur’îles. Eh bien, j’ai aimé les deux.
L’émission de Cultur’îles étant en ligne, via visio, j’étais dans le confort de mon bureau. J’ai apprécié le temps que Preston Pélage Belise m’a accordé. Nous avons bien échangé avant l’enregistrement, si bien que l’ambiance était conviviale lors de la diffusion. J’étais en confiance, je n’ai donc pas eu de mal à me confier. Et comme je suis une grande bavarde, j’aurais pu parler des heures…
Nous avons parlé de mon parcours, à commencer par comment j’ai su que je serais journaliste. Nous avons aussi évoqué mon métier, mes projets, l’entreprenariat, l’importance de la maîtrise des langues, des voyages… J’en ai dit beaucoup et je ne me plierai sans doute pas à l’exercice de sitôt, tant j’ai le sentiment de m’être exposée bien suffisamment.
Des interviews au compte-goutte
Je n’accepte pas beaucoup d’interviews filmées, car je n’apprécie pas de devoir exprimer très rapidement ce qui devrait être exposé longuement. Vous me direz que cette frustration est la même pour des articles pour lesquels le nombre de mots est limité. La différence est que je maîtrise ce que j’écris ou j’accorde des interviews rédigées à des gens en lesquels je peux placer ma confiance.
De plus, je préfère l’ombre, rester en coulisses. Et pourtant, chaque année, je me surprends à accepter deux, trois interviews dans différents médias, parce que le sujet m’intéresse ou encore que c’est une excellence occasion d’élargir mon lectorat, de toucher davantage de personnes.
Je n’accorde pas d’interviews juste pour me montrer. Je ne cherche pas à ce que d’autres m’offrent de la visibilité. Je n’en ai pas (vraiment) besoin.
J’ai créé au fil des ans mes supports pour m’exprimer. Je l’ai fait dès le plus jeune âge lorsque j’ai compris que je ne voulais pas attendre sur le bon plaisir de tel ou tel pour écrire, partager informations et opinions. Grâce à cela, j’ai acquis une indépendance inestimable.