Fin de collaboration avec le média Yoottle : ce que j’ai retenu en 4 points

En août 2021, j’ai rejoint une nouvelle équipe : celle de Yoottle, un média caribéen par et pour les jeunes qui a été lancé en octobre dernier.  Dès le début, je savais que cette collaboration ne durerait pas ad vitam aeternam, car mes projets et mon agenda ne me le permettraient pas. Et ce fut le cas. La direction et moi avons convenu de nous « séparer » le 31 décembre. 

Je suis ravie d’être une nouvelle fois sortie de ma zone de confort pour ce projet et j’ai eu envie de partager ce que j’en ai retenu en 4 points principaux. 

1. 

Yoottle, projet indispensable

Je remercie Jualie Birmingham (chef de projet) et Béatrice Potony (directrice générale) qui, ont pensé à moi pour occuper le poste de rédactrice en chef de Yoottle. Elles m’ont appelé en août, alors qu’elles débutaient leur collaboration, et elles m’ont convaincue de les rejoindre. Si ce n’était pas elles, avec leur motivation, leur confiance, je n’aurais pas accepté de sortir de ma zone de confort.

J’ai mes propres entreprises, projets, supports, et mon agenda est déjà bien chargé avec des clients fidèles. Quand j’accepte un projet, c’est avant tout parce que j’en vois la pertinence et que j’ai envie de faire l’effort de dégager du temps pour le mener à bien. Ce fut le cas pour Yoottle, parce que cela me tient à coeur que les jeunes disposent de plateformes intéressantes pour s’exprimer et que des médias leur offrent des contenus informatifs susceptibles de capter leur attention. Yoottle, c’est ça, avec bien sûr un pan de divertissement incontournable. 

J’ai eu peur. Je ne suis plus jeune. Je suis journaliste presse écrite et web de formation. Faire de l’actualité via des vidéos courtes, en ligne, ce n’était donc pas mon champ d’expertise. J’ai hésité, pensé à refuser et puis, en mesurant combien Jualie et Béatrice comptaient sur moi, sur mon expérience de journaliste, je me suis dit qu’il fallait y aller. Je suis contente de l’avoir fait, même si tout ne fut pas facile. 

J’ai vraiment le sentiment d’avoir participé au lancement d’un média important pour la jeunesse caribéenne. Et j’espère qu’il évoluera dans le bons sens, en devenant un outil majeur pour eux. 

 

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2. 

Les jeunes et moi, cela colle

La jeunesse est un état d’esprit, il parait… Tout de même, ne soyons pas naïfs. Les jeunes s’intéressent à des choses qui ne retiennent pas mon attention. Grâce à ma veille et à mes collaborateurs dans la vingtaine, je continue à savoir leurs sujets d’intérêt, mais cela reste lacunaire. 

Aussi, être la rédactrice en chef de Yoottle a été un challenge renouvelé. J’ai participé au recrutement d’une quinzaine de jeunes, avec des personnalités très différentes. J’ai aimé échanger avec eux, essayer de les comprendre, les conseiller. J’ai beaucoup appris d’eux, grâce à nos conversations libres. Je les en remercie. 

 

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J’avais parfois le sentiment d’être la grande soeur faisant la leçon, mais j’étais là pour poser des règles, un cadre, et j’ai fait de mon mieux pour user de pédagogie. 

Je vous invite à aller voir les vidéos produites par ces jeunes, notamment sur le compte Instagram et à vous abonner.

 

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3. 

La vidéo et moi, cela fait (vraiment) deux. 

J’aime regarder des courtes vidéos sur Instagram et Tik tok. Beaucoup de contenus très diversifiés, grâce auxquels il est facile d’apprendre, de sourire, voire même de rire. Moi-même, je partage des vidéos sur les réseaux sociaux. 

Cependant, dans le cadre d’un média comme Yoottle, la production doit être à la fois rapide et qualitative. Trouver des sujets à traiter et des personnes à interviewer, cela ne me pose pas de difficulté, grâce à mon expérience de journaliste. Par contre, je n’avais pas l’habitude de prendre en compte les aspect techniques : préparer les questions et personnes pour les interviews, faire avec le stress et les aléas du tournage, composer avec le calendrier de l’équipe de production, penser au temps nécessaire pour concrétiser l’ensemble… 

J’ai découvert un nouveau monde, moi qui utilise comme outils mon stylo, mon dictaphone et mon téléphone pour mes interviews et reportages. Même pour les photos, j’ai la chance de collaborer avec des photographes professionnels.

J’ai appris tellement en observant les tournages ! Toutefois, je me suis rendue compte que ce n’est pas pour moi. J’aime prendre mon temps, j’aime l’écrit. 

4. 

Investissement = grande fatigue

Mes trois mois et demi avec Yoottle ont rimé avec une grande intensité. Encadrer les jeunes m’a demandé énormément de disponibilité et d’énergie, bien plus que ce que j’avais envisagé. Et pourtant, je m’étais préparée à avoir un agenda hyper chargé. 

Je n’avais pas imaginé qu’un lancement de média impliquerait autant de sollicitations, de tensions et demanderait autant d’investissement ! 

Je savais que cela ne serait pas un long fleuve tranquille, mais cela s’est avéré être plutôt une mer déchaînée. Constituer une nouvelle équipe, avec des fortes personnalités, tout en mettant en place les éléments incontournables pour une rédaction, a été un défi majeur. 

J’ai l’habitude de mener des projets, puisque je conçois des magazines de A à Z, mais un média tel que Yoottle, c’est vraiment toute autre chose. 

Au fil des semaines, la fatigue s’est accumulée et j’ai fait des petites erreurs que je ne ferais pas habituellement. Exemple : oublier de vérifier une information. J’ai été si étonnée par cela ! Cela m’a amené à me remettre en cause, à modifier ma manière de travailler en mettant les priorités sur la vérification, la gestion des contenus. 

Et au final, je crois que je suis parvenue à poser de bonnes bases. Je souhaite vraiment que l’équipe de Yoottle puisse continuer à fournir des informations de qualité, en plus des contenus de divertissement. 

 

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Je remercie tous ceux qui m’ont fait confiance dans le cadre de cette prestation pour Yoottle. J’ai été très fière d’être la première rédactrice en chef de ce média et je souhaite, bien sûr, bonne continuation à toute l’équipe. 

Me concernant, j’ai tant de projets en cours ! J’ai posé des pierres en 2020 et 2021 et je vais tout faire pour que l’édifice grandisse cette année. 

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