Ca y est ! Enfin. Je l’ai fait.
Samedi dernier, j’ai suivi un des ateliers de Foodîles, startup guadeloupéenne que j’ai déjà évoquée sur ce blog.
Pour rappel, Foodîles, c’est un guide digital d’adresses gourmandes + des ateliers en groupe livrés par des chefs.
Les vidéos sur les réseaux sociaux de Madame Foodîles, dont le vrai nom est Jessica Brudey, et les bons commentaires de ceux qui avaient déjà participé aux ateliers m’ont donné envie d’en suivre un. Certes, la cuisine, la pâtisserie et moi, cela fait trois. Et je ne suis pas connue pour ma grande gourmandise. Néanmoins, le concept me plaisait.
Et donc, samedi, j’ai enfin assisté – avec quatre autres participantes – à un atelier, dans la cusine du restaurant L’Epicure à Baie-Mahault.
Je vous préviens de suite. L’atelier de Foodîles portait sur la réalisation du baba au rhum. Cependant, ne vous attendez pas à en lire la recette dans ce billet !
Comme d’habitude, j’ai plus eu envie de vous livrer ce que j’ai retenu, apprécié, en 5 points.
1. La dégustation
Une fois n’est pas coutume, je commence par la fin. Comme je le disais précédemment, je ne cuisine que très peu, car ce n’est pas mon truc. Je ne me définirais pas non plus comme un gourmet, même si j’ai la chance d’avoir dans ma famille des personnes qui cuisinent très bien. D’ailleurs, page de pub, un de mes cousins est un chef de talent, Ruddy Colmar. Son restaurant situé à Saint-François s’appelle Au Widdy’s et a très bonne réputation.
Pour en revenir à l’atelier, ce que j’ai le plus apprécié, c’est la partie dégustation. Plus on avançait dans la recette, plus d’excellents parfums emplissaient la pièce, plus j’avais faim. Une fois les babas devant mes yeux, je ne pouvais guère plus attendre. Et je peux vous assurer que je n’ai pas été déçue. C’était délicieux.
2. La pédagogie du chef
Je n’aime pas les ateliers ou les conférences où les intervenants se prennent trop au sérieux et font comme si des étapes de base étaient une évidence. Le chef, Alexandre Lapoujade, n’avait vraiment rien à voir avec ce type de personnage.
Bien au contraire, il a pris le temps de nous expliquer la recette étape après étape. Il nous a invité à effectuer nous-mêmes les gestes et il nous a tout fait goûter. Il a répondu aux questions, en expliquant que lui aussi cela lui arrivait de rencontrer quelques difficultés. Par exemple, qu’il oubliait parfois de surveiller la casserole sur le feu… Et c’est sans doute vrai, parce que durant l’atelier, c’est exactement ce qui est arrivé ! Mais bon, il a a réussi à rattraper l’erreur. Le baba a été sauvé ! Plus de peur que de mal.
Quand @Mycho passe en cuisine #futurchef pic.twitter.com/zLPV9GDazo
— Ateliers Foodiles (@AFoodiles) 25 février 2018
3. Les astuces
En cuisine, ce qui m’agace le plus c’est de ne pas avoir les bons outils ou de mal les utiliser. Finalement, tu essayes de te dépatouiller avec ce que tu as et souvent tu rates. Enervant.
Eh bien, l’intérêt de suivre un atelier avec un chef, c’est qu’il livre des astuces pour utiliser ci, faire malgré tout avec ça… Cela parait évident quand il le dit, sauf que tout seul, cela ne te viendrait même pas à l’esprit.
4. Le plaisir des yeux
Avec le premier point, j’ai parlé de la dégustation et des senteurs, mais il y avait aussi le côté visuel. Pour confectionner un baba au rhum, il faut une jolie palette de couleurs. Entre la pâte principale, la crème, le sirop, les fruits, difficile de faire plus coloré.
Je me suis fait plaisir côté photos, et les autres participantes aussi.
5. L’utilisation d’ingrédients locaux
Farine de manioc. Farine de fruit à pain. Melon. Ananas. Coco. Et bien sûr, sucre de canne et rhum local. Nous avons utilisé beaucoup d’ingrédients fabriqués ici. Une bonne initiative de Foodîles qui valorise le consommer local.
Et le baba au rhum avec sa touche locale justement, c’est délicieux, sachez-le !
Merci beaucoup à Madame Foodîles, au chef Alexandre Lapoujade, aux participantes pour cet instant très sympa, à la fois convivial et instructif.