Le Guyana, nouvelle puissance énergétique, et la Jamaïque, pilier politique et culturel de la région, s’apprêtent à écrire une nouvelle page de leur histoire politique.
Guyana
Le lundi 1er septembre 2025, le Guyana organise ses élections générales, un rendez-vous majeur qui mobilise aussi bien les électeurs que la communauté internationale, avec notamment la présence de missions d’observation de l’OEA et du Commonwealth.
Le président en exercice, Irfaan Ali (Parti progressiste du peuple – PPP), arrivé au pouvoir en août 2020, brigue un nouveau mandat dans un contexte de forte croissance économique liée à l’exploitation pétrolière offshore.
Les enjeux sont considérables : la gestion des revenus du pétrole, la diversification de l’économie, la lutte contre les inégalités sociales et la consolidation des institutions démocratiques. L’opposition, menée par le Parti national uni (PNC) et d’autres forces politiques, entend capitaliser sur les critiques concernant la gouvernance et la redistribution des richesses.
Jamaïque
Deux jours plus tard, ce sera au tour de la Jamaïque de se rendre aux urnes. Le Premier ministre Andrew Holness, en fonction depuis 2016 et leader du Jamaica Labour Party (JLP), a annoncé officiellement le 10 août 2025, lors d’une réunion au Half-Way-Tree à Kingston, que les élections générales se tiendraient le mercredi 3 septembre 2025.
Le scrutin s’annonce comme un test crucial pour Holness et son parti, face au People’s National Party (PNP), principal rival.
Les électeurs jamaïcains sont particulièrement préoccupés par des questions pressantes : la criminalité et la sécurité publique, l’emploi et les opportunités pour la jeunesse, la qualité des services publics, ainsi que les réformes constitutionnelles évoquées, notamment autour du statut de chef d’État et de la transition vers une république.