J’ai décidé de contrer mon syndrome de la page blanche

Caraibe

Cette semaine, jusqu’à ce présent billet, je n’avais rien publié sur le blog. Néanmoins, pour une fois, ce n’est pas parce que je souffrais du syndrome de la page blanche. Syndrome de… Quoi ? C’est celui dont sont souvent frappés les créateurs de contenus, au moment de noircir le papier.

Bien que certains trouvent que j’écris beaucoup, parce qu’ils lisent mes articles ET mes billets de blog (merci fidèles lecteurs !), je peux vous assurer qu’il ne se passe guère plus d’une semaine sans que ce terrible mal me rattrape. Cela commence par un blocage qui, au fil des heures, empire. Pas moyen d’écrire un paragraphe, voire une ligne, convenable. Les mots tournent dans ma tête. J’ai le début du texte, ou la fin. Mais rien ne s’ordonne. Incompréhensible.

Ce que je ressens dans ces moments-là ? Du désespoir d’abord. De la colère ensuite. Et finalement, une sorte de rage insensée qui me donne envie de jeter – littéralement – mon ordinateur ! Je ne le fais jamais, car il m’a coûté assez cher, mais je comprends ceux qui ont cédé à la tentation.

Et puis, au bout d’une journée, de deux ou de cinq, à un moment donné, le syndrome disparaît. L’angoisse également. Et là, je ne peux vous expliquer le sentiment de joie quand je finis par mettre le point final à l’article, le billet en cours. Mon « calvaire » est terminé. Tout est bien qui finit bien.

Pour être totalement sincère, parfois, cela ne finit pas du tout bien, compte tenu des nombreux textes inachevés archivés dans mon ordinateur….

Cependant, j’en reviens à mon propos principal qui était de vous expliquer que non, ces jours-ci, je ne souffre pas du syndrome de la page blanche. Simplement, mon début d’année a été très chargé et donc dificile de trouver le temps pour bloguer. Et je le regrette vraiment, car j’ai de beaux sujets en attente.

En attendant, je voulais partager ce que je fais pour lutter contre ce syndrome. Avec succès.

1.

Lire tous azimuts

J’ai toujours un livre, un magazine et/ou un carnet de notes dans mon sac. Et je lis plusieurs ouvrages en même temps, en fonction de mon envie du moment. Je lis Le Père Goriot d’Honoré de Balzac pour la énième fois, parce que ce livre a le don de m’inspirer. A chaque fois, je trouve un petit détail, une tournure qui me donnent envie d’écrire. Balzac est définitivement mon auteur préféré. Je glisse aussi de temps en temps dans mon sac un magazine que j’ai rapporté de mon récent voyage à Miami est que je n’ai pas eu le temps de finir de lire. Il est en anglais, contient de belles images, d’idées de design. Je vais sans doute le remplacer par Go Events!, le guide de l’événementiel en Guadeloupe que j’ai récupéré récemment.

2.

Sortir de ma zone de confort

En 2017, j’ai commencé à travailler sur différents projets et en 2018, certains vont – enfin – se concrétiser. J’ai hâte de vous présenter tout cela. Il y en a un dont le lancement aura lieu dans quelques jours : Objectif Boss Lady. C’est un podcast dont Axelle Kaulanjan, créatrice de Caribbean Boss Lady, a eu l’idée. Elle m’a convaincue de le faire avec elle. C’est nouveau et différent pour moi, bien sûr. Comment dit-on ? « Sortir de sa zone de confort »… Done ! Cela nous a demandé des heures de travail, mais je n’ai aucun regret. Je vous en dirai plus sur ce blog. Assurément.

3.

« Partir » via des photographies et des vidéos

Voyager en vrai, c’est toujours mieux. Toutefois, la réalité, c’est que cela demande du temps et de l’argent, et qu’en revenant, il y a toujours du travail en retard à rattraper, la fatigue accumulée et parfois même le décalage horaire à gérer. Alors, même si j’aime toujours autant partir découvrir la Caraïbe ou des terres plus lointaines, je me satisfais bien aussi de voyager via des photographies et des vidéos.

Côté photos, j’ai déjà partagé plusieurs comptes Instagram de la Grande Caraïbe que j’aime bien.

J’apprécie beaucoup les posts d’Elledit8, blogueuse guadeloupéenne installée à Paris, dont j’ai déjà parlé sur le blog. Elle produit des contenus chaleureux et beaux.

J’utilise (bien trop) Pinterest, réseau social très addictif, car y sont postées des milliers de photos chaque jour. Et surtout, il y a énormément de vidéos disponibles sur Youtube, comme celle-ci.

4.

Suivre Fola Gadet sur Instagram

Cela fait longtemps que je suis Fola Gadet et que j’admire son travail. Fola Gadet est un artiste, écrivain, professeur à l’Université des Antilles… Un homme aux multiples casquettes qu’il porte bien, parce qu’il est avant tout passionné par ce qu’il fait.
Et donc, je le suis depuis un moment sur Instagram et à chaque fois qu’il poste une phrase sur l’écriture, je hoche la tête. Fola, il exprime bien ce que je ressens devant ma feuille blanche notamment.

5.

Observer la Guadeloupe

J’aime bien regarder la nature. J’ai déjà expliqué le pourquoi dans plusieurs billets, donc je n’y reviendrai pas. Néanmoins, observer ses habitants, les écouter, cela fournit également une source d’inspiration incroyable.

Je l’avais un peu oublié, mais récemment, durant une heure, je me suis assise sur la place de la victoire et je suis juste restée là à regarder tout ce beau monde. Les gestes, les couleurs, les tenues, les intonations… Un tableau vivant. Au final, l’inspiration commence souvent par un petit rien qui grandit et prend forme sur le papier.

Et voilà, comment depuis le début de l’année, je lutte contre le syndrome de la page blanche. Ca fonctionne plutôt bien.

La preuve, j’ai réussi à rédiger ce billet de blog que vous êtes en train de lire sans avoir eu envie une seule fois de jeter mon clavier à travers la pièce. Pourvu que ça dure !

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