Depuis plusieurs décennies, la Chine tisse patiemment sa toile dans la Grande Caraïbe. À coups d’investissements massifs, d’accords bilatéraux et de chantiers spectaculaires, Pékin s’est imposée comme un partenaire incontournable pour nombre de gouvernements caribéens. Ports modernisés, routes rénovées, stades flambant neufs, projets solaires ou hospitaliers : l’empreinte chinoise s’étend de la Jamaïque au Suriname, en passant par Cuba, la Dominique ou encore Trinité-et-Tobago.
Sous l’étendard des Nouvelles Routes de la Soie, cette stratégie d’influence s’accompagne d’un maillage diplomatique, culturel et éducatif de plus en plus dense. Bourses d’études, dons d’équipements médicaux, instituts Confucius, coopération technique : les échanges entre la Chine et la Grande Caraïbe se multiplient et redessinent les équilibres régionaux.
Cependant, derrière cette présence bienveillante en apparence, des questions demeurent : dépendance financière, perte de souveraineté économique, poids de la dette, concurrence avec les puissances traditionnelles (États-Unis, Union européenne, Taïwan). Les débats sont vifs, notamment sur la durabilité de ce modèle de coopération et ses véritables retombées pour les populations locales.
Cette page explore les enjeux, les opportunités et les défis de la relation sino-caribéenne.
Objectif : comprendre comment la Chine s’est imposée comme un acteur majeur du développement régional — et ce que cela change, concrètement, pour la Grande Caraïbe.
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