carUn nouveau billet de blog sur Qualiblue ! Oui, car je suis toujours ravie d’annoncer des bonnes nouvelles concernant ceux auxquels j’ai déjà consacré un billet de blog.
Pour ceux qui ont raté les précédents « épisodes », j’ai déjà rédigé deux billets sur Qualiblue :
C’était en février 2016. Je présentais Olivier Bicep, le créateur de cette startup, et ses ambitions. A l’époque, il avait expliqué vouloir « créer une plateforme web pour que les Guadeloupéens disposent d’un outil simple, efficace, rapide, pour choisir des prestataires dans le cadre de leurs projets de construction, de rénovation ».
C’était en avril 2017. Olivier Bicep était revenu sur les progrès enregistrés mais aussi les difficultés rencontrées, et il avait annoncé que Qualiblue allait en Martinique.
Quoi de neuf ?
L’an dernier, je n’ai rien publié sur Qualiblue et pourtant l’entreprise a continué à se développer, se renforcer. Alors, en ce début d’année 2019, il était bien temps de faire un point avec Olivier Bicep, d’autant que les nouvelles ne manquent pas.
1.
L’application Qualiblue, en version bêta, disponible pour les appareils Android et Apple depuis quelques mois.
La parole à Olivier Bicep.
« Notre stratégie de développement implique de toucher un maximum de personnes dans la population. Il y deux façons de consommer internet en ce moment.
La première, la plus basique, consiste à faire des recherches via Google et trouver l’information, le service qui nous vont.
La seconde est d’utiliser une application. La nôtre a une fonction principale : permettre de faire directement des demandes de travaux sur Qualiblue, sans avoir à passer par Google. De plus, elle nous permet d’atteindre notre communauté de manière efficace, puisque tous les membres reçoivent nos notifications en même temps. »
J’ai déjà expliqué dans un autre billet de blog que je n’utilisais que peu d’applications pour différentes raisons. Et malheureusement, je ne suis pas la seule en Guadeloupe, d’où ma perplexité concernant la nécessité d’une application Qualiblue… Cependant, Olivier Bicep lui est convaincu.
« Il est vrai que 90 % des applications installées sur les téléphones sont soit jamais utilisées, soit supprimées. Notre challenge est de concevoir un contenu attrayant qui invitent les utilisateurs de notre application de la consulter régulièrement. La préoccupation principale des ménages, leur poste de dépenses majeur sont les travaux, l’investissement dans leur maison. En créant une application qui les assistera – via des informations sur comment rénover sa maison, quelles démarches effectuer, quelles taxes sont liées, etc., nous voulons qu’ils l’utilisent régulièrement, voire au quotidien. »
« Nous avons une démarche sur le long terme et qui concerne plusieurs régions. Nous voulons créer une communauté domtomienne et l’application s’inscrit dans cet objectif. »
Pour l’instant, l’application est réservée aux personnes qui ont déjà fait une demande sur le site.
Cependant, le but final d’Olivier Bicep est qu’elle soit téléchargeable par tout un chacun, afin qu’elle contribue à faire connaître Qualiblue : « Notre objectif est de virtuellement tripler le nombre de demandes de devis pour des travaux. Nous allons ajouter des fonctionnalités à l’application au fur et à mesure, parce que cela représente un investissement conséquent ».
« Notre ambition est qu’utiliser l’application Qualiblue devienne le premier réflexe dès que l’on pense travaux, dépannage, rénovation. »
Pour ce faire, plusieurs fonctionnalités intéressantes :
- le chat en ligne spécialement pour les travaux pour communiquer avec les artisans ;
- la géolocalisation pour permettre l’optimisation du temps pour les prestataires et les clients, puisque le chantier sera facilement localisable ;
- la possibilité de demander et de consulter ses devis.
« Courant 2019, nous ajouterons à l’application une option d’achat sécurisé en ligne via les travaux. »
2.
La possibilité d’acheter ses travaux sur le site web de manière sécurisée
Olivier Bicep : « Nous avons mis en place un site web qui permet d’acheter, de faire un dépôt d’acompte et un autre de situation intermédiaire pour pouvoir faire en sorte de rémunérer l’artisan progressivement. Bien sûr, à la fin, il y a un troisième versement pour solder la facture. »
« Nous souhaitons ainsi instaurer plus de confiance entre artisans et clients. Nous avons identifié ce besoin grâce aux commentaires de nos clients qui craignaient de donner de l’argent directement aux prestataires, ce qui est compréhensible puisqu’il existe des artisans malhonnêtes qui, une fois le solde encaissé, n’ont pas terminé des travaux, par exemple. Avec notre système qui est simple et efficace, nous rassurons les clients, mais aussi les professionnels. »
Comment cela fonctionne ? Très simplement, comme chez le notaire. Qualiblue bloque les fonds et dès que les deux parties sont d’accord, il les débloque, au fil de l’avancée des travaux. S’il y a un éventuel conflit, Qualiblue peut faire appel à un expert qui ira faire les constats nécessaires sur place.
3.
Qualiblue est désormais aussi à la Réunion.
Guadeloupe. Martinique. Guyane. Et maintenant la Réunion ! Qualiblue continue son expansion dans les territoires d’Outre-Mer, où existent de forts besoins en termes de travaux, mais aussi de mise en relation avec des professionnels sérieux.
« Aller à la Réunion était logique pour notre développement, puisqu’elle fait partie de ces régions pauvres encore en termes de technologies, d’accompagnement, et nous avions déjà des demandes. »
A noter que les perspectives sont belles avec ce territoire qui compte près de 900 000 habitants.
Qualiblue, cette startup devenue grande. Olivier Bicep et son équipe ont une vision claire qu’ils mettent en œuvre avec patience et détermination. Succès au rendez-vous, naturellement.