J’aime presque tout dans mon métier de journaliste. Presque.
Parce qu’il y a toujours ces sempiternelles conférences de presse où je me demande parfois pourquoi je suis là… Cela fait partie du métier, mais c’est ce que je préfère le moins. Par contre, j’aime beaucoup assister aux conférences, tout court.
J’apprécie également l’exercice de l’interview, même si, pour moi, il est le plus difficile. Il faut effectuer un bon travail de recherche, poser des questions pertinentes, guetter les réactions de l’interviewé, redresser le tir si cela est nécessaire, et ensuite rédiger un texte livrant la « vérité » des propos. Non, ce n’est pas facile. Loin de là !
Dans le journalisme, j’aime surtout faire du terrain. Aller à la rencontre des acteurs sur leur lieu de travail ou même chez eux, quand ils veulent bien m’ouvrir les portes de leur domicile. Je le vis vraiment comme un privilège de pouvoir poser les questions que j’ai préparées ou qui me passent par la tête et que les personnes prennent le temps de m’expliquer.
Et ce qui me surprend le plus, c’est que je suis à l’aise quasi partout.
Dans l’atelier d’un menuisier, le champs de cannes d’un agriculteur, le restaurant d’un grand chef, la salle de surveillance d’une usine… Oui, ce métier permet d’accéder aux coulisses, mais en plus d’avoir « le chef d’orchestre » qui te fournit les commentaires pour mieux comprendre.
Entendons-nous bien. Faire du terrain, cela rime aussi avec fatigue.
Sur place, tu poses mille questions, enregistres les informations… Mais une fois que c’est terminé, le travail n’est pas fini. Il faut encore faire le tri parmi tout ce que tu as collecté et rédigé. Cela, les gens l’oublient. Moi-même, sur l’instant, je l’oublie, car je poserais sans doute moins de questions. Ou pas.
Pour conclure, voici quelques photos prises dans le cadre de mon métier, ces 7 derniers mois.
Vous pouvez les retrouver sur mon compte Instagram @Mycho971 auquel je vous invite à vous abonner, si ce n’est déjà fait.