Focus sur l’Organisation des États de la Caraïbe orientale

La Grande Caraïbe est un espace divers, traversé par des défis communs : développement économique, protection de l’environnement, gestion des crises. Pour y faire face, plusieurs organisations régionales jouent un rôle clé.

Parmi elles :
L’Association des États de la Caraïbe (AEC), qui encourage le dialogue et la coopération dans tout le bassin caribéen.
La Communauté caribéenne (CARICOM), moteur de l’intégration des pays anglophones.
L’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO), exemple d’intégration poussée avec des politiques communes.

Parlons de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale

Date de création : 18 juin 1981
Traité : Traité de Basseterre (Saint-Kitts-et-Nevis)

La population totale des membres de l’OCEO est d’environ 600 000 habitants.

Pays membres : Antigua-et-Barbuda, Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines.

Pays membres associés : Anguilla, Îles Vierges britanniques, Guadeloupe, Martinique.

Statut de la Guadeloupe, Martinique et Guyane
En 2019, la Guadeloupe et la Martinique ont intégré l’OCEO comme membres associés, leur permettant de participer activement aux discussions sur des sujets comme la résilience climatique et la coopération économique. La Guyane n’est pas membre mais reste intéressée par les initiatives régionales.

Objectifs clés :

  • Promouvoir l’intégration économique et commerciale au sein des pays de la Caraïbe orientale.
  • Soutenir une gouvernance partagée dans des domaines comme la sécurité et la diplomatie.
  • Renforcer la résilience face aux catastrophes naturelles.

Projets majeurs :

A noter : défis liés à la dépendance économique des membres vis-à-vis du tourisme.

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