La Soufrière en 3 S : Sport, Spectacle et Souvenirs

Guadeloupe

Je m’étais promis de ne pas y retourner.

Plus jamais ça, j’avais dit à mon cousin Fabrice, qui avait eu la « géniale » idée de m’inviter à monter la Soufrière, en compagnie de quelques amis, en 2013.

 J’avais dit oui, et à la clef, j’avais eu quelques bons souvenirs, mais aussi des courbatures et surtout une cheville foulée !

Plus jamais ça, je l’ai répété à l’envi, à tous ceux qui me l’ont proposé par la suite.

Et pourtant, dimanche dernier, j’y suis retournée.

Et je ne peux blâmer que moi-même, puisque c’est moi qui ai eu la brillante idée. Ne me demandez pas ce qui s’est passé dans ma tête… Ma petite cousine étant de passage, sa soeur ne l’ayant jamais fait, je me suis dit : « tiens, ce serait sympa d’aller à la Soufrière. Cela leur fera des souvenirs ». Tout est parti de là. Je leur ai proposé sans trop y croire et elles ont accepté avec tant d’enthousiasme qu’il m’était impossible de revenir sur ma proposition. Ensuite, j’en ai parlé à Fabrice qui a répondu : « pourquoi pas ? ».

Et voilà comment, dimanche dernier, 8 heures, notre équipe de quatre s’est retrouvée au pied de cette satanée Soufrière !

Je m’en vais donc vous raconter, en texte et surtout photos, notre montée, via 3 S : Sport, Spectacle et Soulagement.

Sport

Oui, aller au sommet de la Soufrière relève de la performance sportive ! Notre aller et retour a duré quasi 5 heures. Nous avons bien pris notre temps, en faisant de multiples pauses pour reprendre notre souffle et prendre des photos.

J’ai trouvé la montée moins dure que la fois précédente, mais la descente a mis à rude épreuve mes genoux et mes chevilles. Chaussez une bonne paire de baskets, à laquelle vous ne tenez pas trop, parce qu’en définitive entre la boue et les pierres, elle peut être vite abîmée.

A ce propos, petite parenthèse. Je suis toujours étonnée de rencontrer des gens dont la tenue serait plus adaptée pour une journée à la plage que pour un périple dans la Soufrière. Généralement, ce sont des touristes qui ne se sont pas informés avant. Dimanche, cela n’a pas raté ! Sandales, petits shorts, simples tee-shirts… Nombre de personnes n’étaient pas du tout vêtus pour affronter les bourrasques glaciales que nous avons essuyées. Le pire était cette jeune femme qui portait une robe rose courte et lègere et avait des tongs aux pieds. Comment a-t-elle fait ? Je me le demande encore.

Conseil à tous ceux qui n’ont jamais monté la Soufrière : mettez une tenue de sport, de préférence ! Et emmenez même un pull et une écharpe, si vous ne supportez pas bien le froid comme moi.

Nous nous étions habillés comme pour un marathon à New-York : de la casquette aux baskets. Je n’ai pas osé prendre mes gants, mais à un moment ils auraient pu m’être utile tant il faisait froid au sommet.

Spectacle

Je crois bien que si je suis retournée à la Soufrière, c’est surtout parce que le spectacle offert par la nature verdoyante, diversifiée, quasi onirique m’avait marqué. Bien sûr, tout y était à nouveau, malgré un temps couvert. La brume ajoutait une touche de mystère.

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A la Soufrière, tu en prends plein les yeux du début à la fin. Et tu en oublies (presque) la souffrance de l’effort effectué en admirant la vue, la végétation.

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J’aime surtout le paysage lunaire au sommet.

Souvenirs

Monter la Soufrière, cela fait des souvenirs. Des mauvais. Le froid, la pluie, le manque de souffle, la souffrance liée aux efforts pour achever le périple.

D’excellents surtout :

  • Les sentiments ressentis en admirant l’horizon. Difficiles à qualifier.
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  • Les conversations sur de multiples sujets. Avec mes cousins, nous avons discuté de projets, des relations fraternelles, de musique…
  • Les rencontres inattendues avec des gens que l’on connait et d’autres, inconnus, à qui nous n’aurions sans doute jamais parlé sinon.
  • Le soulagement d’avoir terminé. La fierté de l’avoir fait.

Merci à Cécilia, Jessica et Fabrice de partager ses souvenirs. 

Plus jamais ça, j’avais dit. Et pourtant, j’ai monté pour la troisième fois la Soufrière. Et peut-être je le referai encore… Rendez-vous dans 5 ans !

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