Parlons de la Grande Caraïbe • Dépassons cette image de carte postale bien connue
Parlons de la Grande Caraïbe • Dépassons cette image de carte postale bien connue


Il semble qu’il soit devenu normal de tout confondre, de ne plus prendre le temps de noter les différences entre ci et ça. Alors, je préfère l’écrire et je le ne cesserai de le faire, de le répéter : Foodîles est un vrai magazine, et non un guide de restaurants ou un livre de recettes…
En tant que responsable de la rédaction, je veille à ce que chaque numéro puisse être placé dans cette catégorie, via plusieurs axes :
Pour rédiger les textes de Foodîles, il y a donc une équipe rédactionnelle avec des personnes « fixes » : Jessica Brudey (pour l’édito, ses coups de coeur et sa chronique), Joëlle Bah-Dralou, une journaliste et blogueuse guadeloupéenne, et moi-même ; mais également des contributeurs que nous sélectionnons selon leur champ de compétences, leurs connaissances et expériences.
Pour les corrections, Jessica et moi nous nous chargeons de la relecture, et nous faisons aussi appel à Elodie Ballet.
Pour vous dire la vérité, j’aurais pu ne pas faire #Foodileslemag, rester dans le confort de ce que j’avais déjà : une entreprise bien établie, un blog pas mal lu avec une bonne influence régionale, des projets en cours à faire grandir.
Cependant, je ne pouvais pas dire non à Jessica Brudey. Impossible ! L’une des raisons est que je voyais en Foodîles un nouveau support qui permettrait de nous raconter nous-mêmes, de mettre en lumière ces talents que nous ne connaissons bien souvent qu’en surface, de souligner leur excellence. Et pour ce faire, ce magazine devait lui-même être excellent, en termes de contenus et de présentation.
Tout cela représente beaucoup d’argent, mais nous assumons ce choix !
Je suis fière que Foodîles, le magazine totalement #FOOD, n’ait rien à voir avec ces supports aux textes mal écrits, illisibles, présentant des photos floues, imprimés sur du papier de mauvaise qualité, que je parcours parfois.
« Comment faites-vous pour tout gérer ? ». Une autre question que les gens me posent souvent. Je leur réponds pour faire court : nous sommes bien organisées. C’est à moitié vrai.
La réalité est que sortir ce magazine est un engagement du quotidien et que Jessica Brudey et moi-mêmes sommes épuisées après chaque numéro.
A chaque fois, il nous faut :
Même si nous avons une belle équipe avec nous, le fait est que nous sommes deux à porter la responsabilité financière de ce projet. En plus, nous avons co-créé une maison d’édition nommée The Flamboyant Agency, dont je vous parlerai dans un troisième billet. Nous avons également chacune notre propre entreprise et donc des prestations à honorer, des clients à satisfaire.
Je n’écris pas cela pour me plaindre, mais pour vous expliquer notre fatigue une fois le magazine sorti, notre agacement aussi face à certains comportements relevant au mieux de l’insouciance, au pire de la bêtise, de la méchanceté (gratuite).
J’ai du mal à comprendre que :