Le 25 février dernier, j’étais au domaine de Taonaba aux Abymes, pour une matinée immersive au cœur des zones humides de la ville, organisée par Parc national de la Guadeloupe, en collaboration avec l’Office de l’Eau, l’Office National des Forêts, le Pôle Relais Zones Humides Tropicales et le Conservatoire du Littoral.
« Cet évènement inédit (avait) pour objectif de vous présenter les projets de replantation et de protection sur lesquels nous travaillons ; mais également de mieux comprendre les intérêts de préservation de ces zones, au travers de mises en situation. » (extrait du communiqué de presse)
Au domaine de Taonaba pour une matinée immersive au cœur des zones humides de la ville des Abymes, organisée par @png971. #eductourpresse #Guadeloupe #caraibe pic.twitter.com/06S52ENqyN
— Mylène Colmar (@Mycho) February 25, 2022
Je n’ai malheureusement pas pu effectuer tout l’eductour presse, car j’avais d’autres obligations professionnelles.Cependant, j’ai assisté à une conférence très intéressante. Maguy Dulorme a livré une foule d’informations et j’en ai partagé quelques-unes dans le cadre d’un live-Tweet.
Place à la conférence de Maguy Dulorme, enseignant-chercheur à @UnivAntilles, spécialiste des milieux naturels insulaires tropicaux. Thème : Enjeux de préservation des zones humides. pic.twitter.com/v0VNRCivkl
— Mylène Colmar (@Mycho) February 25, 2022
1. Disparition inquiétante
« Le @png971 a mis en place avec la Ville des Abymes la première pépinière en pleine nature en 2016. 4500 arbres ont été replantés, notamment », dixit @ferdylouisy, président du conseil d’administration du Parc. #Guadeloupe #biodiversite pic.twitter.com/PJLS7VCaEX
— Mylène Colmar (@Mycho) February 25, 2022
Les zones humides de la Guadeloupe sont composées de :
– 3100 ha de mangrove
– 2600 ha de forêt marécageuse
– 310 ha de prairie humide.
Elles représentent 4% de la surface de l’archipel.
Hélas, les zones humides diminuent année après année, du fait des aménagements urbains, notamment.
« La forêt marécageuse est en train de disparaître, prise en sandwich entre la mangrove et les zones anthropiques. »
Une des solutions est de replanter des arbres, pour ralentir le processus, mais je ne peux qu’être sceptique et je ne suis pas la seule.
Le moins que l’on puisse dire c’est l’arbre qui cache la forêt !! On pourra planter autant d’arbre qu’on veut, ce qui n’est pas un processus totalement naturel, rien ne remplacera la destruction de tte la zone providence pour faire un deuxième jarry.
— Tchékofilant (@Tchekofilant) February 25, 2022
2. Plantes exotiques envahissantes
Le thypha fait partie des espèces exotiques envahissantes qui sont une source de préoccupation forte dans toute la #Caraïbe. #environnement
— Mylène Colmar (@Mycho) February 25, 2022
3. Perte d’eau conséquente
Connaissez-vous la zone humide artificielle de Gaschet située à Port-Louis ? C’est le plus grand réservoir d’eau de la #Guadeloupe. Il y a une problématique liée à la plante jacinthe d’eau qui s’y est beaucoup développée et absorbe beaucoup d’eau. #nature
— Mylène Colmar (@Mycho) February 25, 2022
Clin d’oeil
Après la conférence, nous avons pu découvrir le travail de différents organismes, et quelques-uns des outils qu’ils utilisent.
Des outils pédagogiques pour sensibiliser sur la préservation de l’environnement, la biodiversité de la #Guadeloupe, la #Caraibe. pic.twitter.com/VkVnDD24yW
— Mylène Colmar (@Mycho) February 25, 2022