La Guadeloupe est belle. Sur Twitter et Instagram, je partage souvent de jolies photos comme celle ci-dessous qui sont autant de preuves de sa splendeur…
Ce magnifique ciel bleu, cette si jolie nature… Quel plaisir d’être sur le terrain ! A Morne-à-l’Eau. #Guadeloupe pic.twitter.com/64Bc45NpWI
— Mylène Colmar (@Mycho) February 19, 2022
Beaucoup parlent de « paradis », mais je ne suis pas d’accord avec l’emploi de ce terme, car il véhicule l’image d’une terre hors du monde, ne présentant aucune des problématiques, aucun des enjeux actuels. Or, c’est bien le contraire ! Je le mets en lumière dans des billets de blog, dans ma newsletter ou encore dans les informations partagées dans le cadre de ma veille sur Twitter. Il est sûr que notre archipel a des côtés paradisiaques, mais il est également caractérisé par des facettes plus sombres… Parmi celles-ci, le fait que la Guadeloupe soit située dans une zone à risques, au pluriel, puisqu’il y a les ouragans, les tsunamis, les inondations, les éruptions volcaniques, les mouvements de terrain et les séismes.
Et justement, à propos de ce dernier risque, le 15 février 2021, nous avons eu un drôle de rappel. Un séisme assez fort, qui a duré quelques secondes, mais qui m’est apparu interminable.
Deux grosses secousses à l’instant ! J’en tremble encore. #seisme #Guadeloupe
— Mylène Colmar (@Mycho) February 15, 2022
C’est toujours une source d’angoisse…
Le pire dans le #séisme est la complète incertitude : ne pas savoir quand cela va s’arrêter et ensuite si cela va se reproduire dans les minutes qui viennent… Et pendant, je déteste le bruit si particulier, indescriptible, entraîné par les secousses.
— Mylène Colmar (@Mycho) February 15, 2022
Et cela fait systématiquement remonter chez moi des souvenirs peu agréables.
Le bruit qui m’a le plus marqué en matière de catastrophe naturelle, c’est tout de même le sifflement du vent de l’ouragan Hugo, qui durait, qui durait… J’étais petite, mais je m’en souviens toujours. Et penser au grand silence d’après me glace encore. #Guadeloupe
— Mylène Colmar (@Mycho) February 15, 2022
Néanmoins, le plus désespérant pour moi est de constater que je n’ai pas les réflexes indispensables en cas de tremblement de terre. En effet, au lieu d’aller dans un encadrement de porte ou de sortir, je suis restée dans mon lit, en attendant que cela passe.
Il y a des gestes à faire et il est bon de les rappeler.
Ayez les bons réflexes en cas de #séisme : mettez vous à genoux sous ou à côté d’un meuble solide et protégez votre tête et cou. Eloignez-vous de tout objet instable ou bâtiment si vous êtes à l’extérieur. Evitez les escaliers. [2/2] #tremblementdeterre #Guadeloupe @Prefet971 pic.twitter.com/AkJJasNl2M
— PIRAC (@PIRAC_CRF) February 15, 2022
Ayez les bons réflexes en cas de #séisme : mettez vous à genoux sous ou à côté d’un meuble solide et protégez votre tête et cou. Eloignez-vous de tout objet instable ou bâtiment si vous êtes à l’extérieur. Evitez les escaliers. [2/2] #tremblementdeterre #Guadeloupe @Prefet971 pic.twitter.com/AkJJasNl2M
— PIRAC (@PIRAC_CRF) February 15, 2022
Ps : j’ai rédigé plusieurs billets sur les risques naturels et la Guadeloupe, la Caraïbe au fil des ans :
– Risques naturels et résilience du littoral en Guadeloupe : une vaste et complexe question !
– Risques naturels et habitat : hélas, une prise de conscience encore et toujours nécessaire !
– Caraibe et ouragans : nous ne serons jamais assez bien préparés.