Cela faisait longtemps que je n’avais pas évoqué Foodîles, le magazine totalement #Food, sur ce blog. Pour rappel, en 2018, j’ai co-créé cette publication avec Jessica Brudey, entrepreneure et amie. J’en suis la directrice de publication. L’objectif initial était de mettre en lumière les acteurs du monde culinaire guadeloupéen, caribéen. Il n’a pas changé.
Cinq ans plus tard, nous avons sorti 13 numéros, en version papier et web. Ce rêve de Jessica Brudey, nous l’avons transformé en un projet pérenne, qui a grandi au fil des mois, en dépit de la crise Covid-19, de l’inflation, des hauts et bas qu’engendre ce type d’accomplissement.
Cela n’a pas été facile de faire en sorte que ce magazine continue d’exister, mais en plus qu’il soit à la hauteur de nos attentes grandissantes, de celles aussi des annonceurs et des lecteurs. Toutefois, je crois que le numéro 13 de Foodîles, sorti début décembre 2023, démontre que nous avons relevé le challenge et que nous avons la volonté de poursuivre ce projet en visant l’excellence, envers et contre tout.
L’heure du changement…
En cinq ans, nous avons travaillé d’arrache-pied pour établir le magazine Foodîles comme une référence. Bilan :
- nous avons établi une ligne éditoriale forte ;
- nous avons composé une équipe solide d’une dizaine de membres ;
- nous avons fait appel à nombre des contributeurs qui ont partagé leur expertise ;
- nous avons créé une foule de contenus : interviews, portraits, reportages, etc. ;
- nous avons convaincu des dizaines d’annonceurs.
Alors que nous allions commencer à travailler sur le numéro 13 de Foodîles, j’ai dit à Jessica que nous devions faire évoluer le magazine, en faisant quelques changements majeurs. Certes, la formule fonctionnait bien, mais il était temps de la faire évoluer pour confirmer notre slogan : nous allons encore vous surprendre !
Après analyse, j’ai identifié 3 problématiques pour Foodîles que nous avons réussi à solutionner dans ce nouveau numéro.
1. L’« ossature » du magazine, les rubriques
Avant le numéro 13, le magazine était divisé en 3 parties majeures : les témoignages, le dossier principal et les expertises. Le format était donc particulièrement contraint, convenu. J’ai voulu casser cela, en créant bien plus de rubriques. Cela m’a permis de diversifier les profils, les formats d’articles et de donner une autre dynamique au magazine
2. La maquette
Le second problème que j’avais identifié est que la maquette nécessitait une petite refonte. Au fil des numéros, elle avait déjà bien évolué, avec un travail sur les polices, les couleurs, les images, etc. Cependant, il fallait encore ce coup de boost, qui ferait toute la différence. Deux solutions :
- faire en sorte que les pages respirent, en mettant plus d’espaces blancs, en aérant les contenus
- insérer des pages de respiration sous la forme de photo en pleine page.
3. La structuration de la page contributeur
Un contributeur est un professionnel qui fournit des conseils, des informations, via un texte qu’il rédige et qu’il nous offre. En échange, nous nous chargeons des photos et de la mise en page.
Le modèle de la page « contributeur » méritait d’être plus standardisé, sans vraiment l’être. Là encore, notre maquettiste a fait des changements subtils, mais efficaces.
Le numéro 13 est magnifique, de la couverture au contenu, en passant par l’édito, le sommaire, les encarts des annonceurs. C’est le retour que nous avons eu le plus et je peux vous assurer que cela a été un vrai motif de satisfaction.
Pour le numéro 14, nous voulons encore faire aussi bien, voire mieux. Au-delà de notre engagement et de notre travail, ce magazine dépend des annonceurs, car ce sont les encarts et les publireportages qui permettent d’obtenir le budget essentiel pour réaliser un tel magazine et le mettre à disposition gratuitement.
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