#SoCaribbean : Axelle Constantin, 19 ans, étudiante à grand potentiel

Cela fait longtemps que je veux proposer des contenus en français et anglais sur mon blog, parce que la Grande Caraïbe compte nombre d’anglophones que j’ai toujours voulu naturellement compter parmi mes lecteurs. Hélas, entre mes différents projets, mon manque de temps, mais aussi de confiance pour rédiger en anglais, j’ai toujours reporté cet axe de développement.
Cependant, j’ai fait la connaissance d’Axelle Constantin, une jeune guadeloupéenne, intelligente, intéressante, en juin 2019. Elle effectue en ce moment un stage au sein de mon entreprise Plume Caraïbe. Grâce à elle, mon blog s’enrichit d’une nouvelle rubrique « In english », où figureront des textes en anglais. Un bon premier pas pour proposer une version anglaise du blog de Mylène Colmar.

En attendant, bien sûr, quand tu effectues un stage avec moi, tu dois AU MOINS écrire un billet de blog que je publie, car rien ne vaut le retour des lecteurs. Axelle Constantin s’est pliée à l’exercice. A toi, Axelle !

Je suis Axelle Constantin, j’ai 19 ans et je suis actuellement étudiante en 3e année de Langues Etrangères Appliquées (LEA) au monde de l’entreprise à l’Université des Antilles au Campus du Camp Jacob à Saint-Claude. Je viens d’un magnifique archipel, la Guadeloupe, aussi appelé Karukéra. Parmi mes multiples passions, je peux citer l’apprentissage des langues, les activités sportives (telles que la danse) et musicales (telles que le chant ou encore le piano).

Si je devais donner les raisons qui m’ont poussé à choisir la LEA pour mes études supérieures, je commencerais tout simplement par parler de ma passion pour les langues. Bilingue depuis toujours, car les langues parlées sur mon île natale sont le créole et le français, j’ai été initiée à l’apprentissage des langues depuis un très jeune âge. La première fut l’anglais. D’ailleurs, je me souviens toujours de mes premiers mots – « three » (trois) ou encore « cats » (chats) – que j’ai appris avant même l’âge de cinq ans.

En grandissant, j’étais très influencée par les séries américaines pour enfant telles que Hannah Montana ou Phénomène Raven, par exemple. C’est en apprenant les paroles des génériques que j’ai poursuivi sans même le savoir l’apprentissage de l’anglais. Et le reste s’est fait naturellement !

Pour mes deux dernières années de collège, j’ai rejoint la classe Euro caribéenne, qui avait la particularité de mettre l’accent sur les cours d’anglais. C’est aussi durant ces années que j’ai suivi mes premiers cours d’espagnol. Je ne sais même plus comment j’ai fait pour m’en sortir, car cette matière était vraiment toute nouvelle pour moi, mais je me suis bien adaptée.

En parallèle, je prenais part à des challenges d’anglais (Big Challenge), comme c’était déjà le cas depuis le début de mes années au collège.

Enfin, j’ai participé au voyage de fin d’année de 3e, à New York. Ce fut une expérience sans pareil, car tout ce que j’avais pu voir à la télévision, dans les séries, même sur les réseaux sociaux, étaient bien réels devant moi. Cette aventure au cœur de la ville la plus réputée des Etats-Unis, je ne l’oublierai jamais.

Arrivée au lycée, c’est avec un peu d’hésitation que j’ai choisi la filière littéraire. Aujourd’hui, je n’ai aucun regret, bien au contraire. Je suis convaincue que les cours d’espagnol et d’anglais n’ont fait que renforcer ma passion pour les langues. C’est aussi durant mes années au lycée que j’ai commencé à apprendre le portugais, puis l’arabe via internet.

Avec la plus grande évidence, j’ai choisi d’étudier les langues après le lycée. La LEA me correspondait particulièrement, car elle n’est pas uniquement faite de cours de langue. Nous avons également d’autres matières comme la géopolitique, la civilisation, média-multimédia, l’économie de la Caraïbe ou encore des cours de professionnalisation (car il s’agit d’une filière professionnalisante). Parfois, nous appliquons les langues à ces diverses matières. Nous avons donc, par exemple, des cours de civilisation en anglais et en espagnol.

Je savais que pour pouvoir atteindre mon objectif de devenir polyglotte et m’exprimer dans différentes langues sur n’importe quel sujet, il fallait que je choisisse les langues en études supérieures. La LEA correspondait parfaitement à mes attentes, en plus d’être une filière très accessible. Peu de gens le savent, mais la licence de LEA est l’une des seules à proposer : un cursus proposant une pluralité de cours différents, une professionnalisation conséquente (un stage de deux mois à l’étranger), le tout en français, anglais et espagnol. C’est en fait une « multi-licences ».

Voyager

Je suis persuadée que l’envie de devenir polyglotte a fait aussi naître en moi le goût du voyage. En 2015, lors d’une croisière dans la Caraïbe en famille, j’ai pu échanger en anglais avec des gens d’origines diverses et je m’y donnais à cœur joie. Cette croisière m’a fait découvrir et redécouvrir des lieux uniques.

Je ne peux parler de mes escales sans mentionner celle de l’île de Saint-Martin, que j’avais déjà eu l’occasion de visiter plus tôt dans l’année. Cette île, divisée entre 2 territoires distincts (Saint-Martin au nord, « partie française » et au sud, « partie néerlandaise » Sint Maarten) est l’une de celles qui m’a le plus marqué par ses couleurs, ses plages, sa gastronomie et ses particularités. D’ailleurs, deux ans plus tard, j’y suis retournée pour un séjour plus long dans un hôtel. C’est à ce moment-là que j’ai le plus profité des paysages, visité les boutiques où l’on retrouve des produits assez différents de ceux en vente en Guadeloupe. Je peux affirmer que j’ai déjà vu les hôtels les plus prestigieux de l’île, mangé des Johnny Cakes en fin d’après-midi non loin de la mer, visité les rues animées de la partie néerlandaise le soir, et dévalisé les petites boutiques de Phillipsburg en week-end.

Malheureusement, la même année, les cyclones Irma et Maria ont complètement ravagé l’île. En revoyant les images des lieux que j’avais visités quelques mois plus tôt, j’avais du mal à réaliser. Pourtant, malgré les dégâts subis cette année-là, l’île a su retrouver avec le temps sa vitalité et les activités ont repris leur cours de plus belle. C’est une île que je vous recommande si vous avez l’occasion de visiter la Caraïbe. J’ai moi-même hâte de pouvoir y retourner, après la crise sanitaire. Je suis certaine d’avoir encore une multitude de choses à découvrir.

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