Voyage en Italie : au mont Subasio, la jolie galère !

Italie

Il y a quelques mois, je vous racontais ma montée de la Soufrière sur ce blog. Je n’imaginais alors sans doute pas refaire une marche encore plus intense en Italie !

Nous (notre groupe d’une quinzaine de personnes) n’étions pas prévenus. Et si nous l’avions été, l’aurions-nous fait ? C’est la question que je me suis posée à la fin de notre découverte du mont Subasio, qui a duré un peu plus de 4 heures.

Cela a été sans doute l’un des moments marquants de mon déplacement professionnel en Italie, qui fut pourtant très intense, comme le prouvent les deux premiers billets de ma série :

Pour en revenir au mont Subasio, cela fut une totale surprise !

Au début de la semaine, l’équipe organisatrice de la rencontre internationale nous a expliqué que nous allions aller faire un trecking dans une montagne. J’ai enregistré l’information, avec un peu de légèreté.

Le jour J, il faisait froid, humide. Je souffrais encore du décalage horaire, de la fatigue des journées intenses qui s’étaient succédées. Franchement, faire une randonnée en montagne, je n’en avais pas vraiment envie. Cependant, pas question de passer pour la rabat-joie. En route !

Une fois au mont Subasio, le peu d’enthousiasme que j’avais m’a définitivement quitté.

Il faisait encore plus froid, plus humide qu’avant. Nous entourait une brume incroyable. J’ai pensé à ma chère Caraïbe, à son soleil éclatant… Dans quelle galère étais-je là ?

Notre guide était Marco Fazion, un géographe/cartographe expérimenté. I

il nous a expliqué que nous allions faire une longue marche pour découvrir ce mont Subasio que seulement quelques milliers de personnes viennent visiter chaque année. Or, selon lui, il mériterait d’en avoir bien plus, tant il est intéressant, en termes de pages d’histoire, de découvertes naturelles, etc. Par exemple, le renommé saint François d’Assise s’y rendait accompagné de compagnons pour ses retraites et méditations.

Puis, nous avons commencé à marcher. Au départ, cela était plutôt agréable. La nature était très belle, le chemin en ligne droite, sans grande difficulté.

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Nous avons fait une pause dans une petite carrière abandonnée, où ont été prélevées ces pierres à la couleur rose si particulière qui ont servi à construire les maisons des alentours.

Ensuite, nous avons repris notre balade qui s’est corsée à mesure que nous prenions de l’altitude. 

A noter : le sommet du mont Subasio est à 1290 mètres. La vue n’était que brume, le paysage était un peu lunaire. Dans quelle galère étais-je là ?

Nous nous sommes arrêtés près d’un trou aménagé. Marco Fazion nous a alors raconté qu’il s’agissait d’un accès aux grottes qui sont très importantes là-bas.

Une fois proche du sommet, comme par hasard, le soleil a fait sa réapparition. Et soudain, il y eu une belle chaleur. J’ai respiré l’air à plein poumon et je me suis sentie bien. Nous avons fait une long arrêt pour déjeuner près des panneaux explicatifs.
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Des chevaux impressionnants, en semi-liberté, sont d’un coup apparus, restant tout de même à une grande distance de notre groupe. Les plus téméraires d’entre nous se sont approchés. C’était suprenant de les voir ne pas s’effaroucher, d’être au contraire très dociles. Marco Fazion a assuré qu’ils étaient destiné à l’abattage pour se retrouver dans des assiettes… Quelle tristesse !

La marche repris à nouveau, mais cette fois-ci, nous descendions.

La vue était enfin dégagée. Quel magnifique point de vue !

Nous pouvions voir tous les alentours, notamment la ville d’Assise. J’ai compris pourquoi François d’Assise venait méditer ici.

Impossible de ne pas être inspiré par ce paysage, cet air frais, cette immensité !

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Je n’ai pas pu m’enpêcher de me transformer en touriste et de faire selfie et photos, pour avoir un souvenir de tout cela, des émotions ressenties.

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Nous avons terminé la marche d’un pas tranquille, en admirant la nature et en discutant de choses et d’autres.

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Nous n’étions pas prévenus. Et si nous l’avions été, l’aurions-nous fait ? Je n’en sais rien. Cependant, aucun regret !

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