Interview MAXI format : BŌNi, ce podcasteur engagé qui tend son micro aux femmes

Les billets MAXI format, j’en écris plusieurs en même temps ! J’avais annoncé que le prochain publié serait sur une femme, mais je ne l’ai pas encore terminé. Par contre, j’ai achevé celui que vous êtes en passe de lire, parce que j’ai mené l’interview seule et qu’il m’a donc été plus facile de synthétiser les propos.

Trêve d’introduction. Focus sur BNi, dont j’ai déjà mis en lumière l’intéressante initiative – En corps.. !, un podcast entièrement dédié à la sexualité des femmes – dans un billet court précédent. Compte tenu des réflexions que ce dernier a suscité, j ’ai trouvé important non pas de lui demander de s’expliquer, mais de nous raconter son parcours pour mieux comprendre le comment du pourquoi de sa démarche.

 

Tu as débuté ta carrière en étant professeur. Dis-nous en plus sur ce premier métier.

« J’ai très tôt voulu enseigner, car ce métier m’attirait beaucoup et, comme j’aimais particulièrement lire, j’ai choisi le français. J’ai d’abord passé un baccalauréat lettres et langues, puis effectué des études de lettres modernes. Je me suis spécialisé dans l’enseignement du français aux non francophones, en faisant un cursus de sciences du langage, puis de français langue étrangère. Diplômé, je suis parti enseigné en Irlande, en Espagne, et en Turquie. C’est dans ce dernier pays que j’ai eu ma plus belle expérience, parce que j’ai vécu un total dépaysement culturel, j’ai beaucoup appris, notamment la langue qui me rappelait beaucoup notre créole, car elle est elle aussi très imagée. Par la suite, j’ai enseigné en Jamaïque et j’ai décidé de changer de métier. »

 

Pourquoi avoir pris cette décision à l’âge de 30 ans ?

« Je ne me suis pas lassé des contacts humains, des échanges culturels, puisque j’adore ça, mais plus de l’enseignement en soi qui devenait répétitif. J’ai donc décidé de me reconvertir, de faire un bilan de compétences qui m’a amené vers le métier de la communication institutionnelle et événementielle, principalement. »

« Depuis longtemps, dans un coin de ma tête, il y avait cette curiosité, cette envie de comprendre les choses, les gens. »

« Je me souviens que lorsque j’étais en école de communication, un intervenant journaliste m’avait demandé pourquoi je n’essayerais pas le journalisme. Je lui avais répondu que j’étais déjà dans une reconversion à plus de 30 ans et qu’honnêtement je ne pouvais me permettre le luxe de prolonger mes études. C’est vrai que sa remarque m’a frappé et je l’ai gardé en mémoire. »

 

Objectif : n’avoir aucun regret

En 2017, tu as créé l’émission À demi-mot diffusée à la radio. Quelles étaient tes motivations ?

« Je m’éclatais en communication quand, pour une raison que je ne m’explique pas forcément, cette petite phrase de mon professeur est revenue. C’est sans doute lié à l’âge… »

« Quand on commence à prendre de l’âge, on repense à tout ce qu’on aurait voulu faire, mais qu’on n’a pas osé entreprendre. En l’occurrence, pour moi, c’était la radio. Ce médium m’a toujours attiré ».

« Je n’avais jamais fait de radio auparavant. Pour autant, afin de ne pas avoir de regret, j’ai osé faire le pas en 2017. J’ai présenté un projet d’émission à Guadeloupe La 1ère radio et, à ma grande et agréable surprise, cela leur a plu. Ils m’ont proposé d’être sur la grille de rentrée, quelques semaines plus tard. Après la joie, j’ai ressenti du stress, parce qu’en plus l’émission était en direct. Pour moi qui n’avais jamais fait de radio, cela a été une poussée d’adrénaline assez forte. Mais quelle belle expérience.. !

Dans cette émission, je mettais en avant des jeunes qui me semblaient avoir un parcours inspirant. J’avais établi une cible de 20 à 40 ans, tous domaines confondus (médecin, avocat, agriculteur, etc.). Je menais chaque semaine un entretien intimiste durant une trentaine de minutes pour les faire connaître du public. »

« Cette expérience de quelques mois a confirmé que j’aimais faire de la radio, discuter, découvrir et faire découvrir. Ce sont des facettes de mon métier d’enseignant qui ont ressurgi : la pédagogie, la transmission, le partage. Les choses ne se font jamais par hasard, finalement. »

 

Tu as enchaîné avec un autre projet, sur le web cette fois. Pourquoi t’es-tu fixé ce challenge ?

« Suite à cette première expérience très galvanisante, je suis dit : ‘tu as pu le faire, tu l’as fait, tu dois poursuivre’. J’ai été contacté par Keragency (ndlr : média guadeloupéen en ligne) qui avait apprécié ce que je faisais et qui m’a proposé de créer un contenu qu’ils mettraient en images. C’est de là qu’est née la mini-série Moun.gp, une émission de rencontres sur des problématiques sociétales avec des femmes qui témoignaient. Les sujets abordés : la place de la femme noire dans la Caraïbe, le refus de la maternité, la question du racisme. Le public a répondu favorablement. Même si je fais les choses par passion, il est toujours agréable que les gens apprécient. »

 

Un podcast sur la sexualité, pour quoi faire ?

 

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« J’avais toujours cette volonté de continuer à exercer cette passion. J’ai donc poursuivi avec le podcast En corps.. ! sur la sexualité, parce que c’est une thématique qui m’intéresse, qui nous intéresse toutes et tous à divers degrés, pour différentes raisons. Le sexe est à la fois intime et universel ! »

« J’ai choisi d’aborder la sexualité des femmes. Je me considère comme quelqu’un d’engagé qui a des valeurs, des principes, des idées et mon travail jusqu’ici reflète qui je suis. La question des injustices me tient à cœur, je souhaite les combattre à ma petite échelle. Des gens le font à travers des associations, des partis politiques… Ma façon de contribuer au mieux-être de notre société est de créer des programmes médiatiques pour donner la parole aux gens, faire entendre aux autres une certaine réalité et de les sensibiliser. »

« Sensibiliser à la discrimination qui touche les femmes sur le fait qu’elles ne puissent pas s’exprimer sur la question du sexe sans être mal jugées, c’est quelque chose qui me paraît important, d’où la création d’En corps.. !. »

« J’ai voulu rencontrer des femmes qui témoigneraient en toute simplicité. Il ne s’agissait pas de montrer des parcours extraordinaires. Le but était de mettre en avant le fait que madame tout-le-monde a une sexualité et en parler, mettre des mots, cela permet de dédramatiser, de lever un tabou. Naïvement, je me dis que si cela peut faire progresser les mentalités de quelques personnes, ce sera déjà pas mal. »

 

 

Il existe nombre de sujets tabous. Pourquoi avoir opté pour cette thématique précisément ?

« J’ai parlé de mes engagements citoyens, mais il y a aussi une question d’opportunité. Dans ma vie, j’ai toujours beaucoup discuté avec des femmes, parce que j’ai fait des études littéraires, des filières où elles sont en grand nombre.

De plus, nous vivons dans une société où on apprend encore plus aux femmes à assumer leur sensibilité, à exprimer leurs émotions, tandis qu’à nous, les hommes, à les masquer, même si cela évolue légèrement aujourd’hui. Pour parler de thématiques sociétales qui m’intéressent, c’est donc plus facile de trouver des femmes qui auront le courage de s’exprimer.

Enfin, il y a un contexte socio-culturel qui explique que je me sois retrouvé à interroger principalement des femmes, mais je serais très intéressé à interroger des hommes. Il s’agit de pouvoir trouver ceux qui oseront mettre sur la table leur sensibilité, leurs éventuelles faiblesses. Je veux bien ! »

 

Dans les coulisses du podcast 

En corps.. !, ce sont 7 femmes entre 25 et 55 ans qui ont accepté de parler de leur sexualité. Comment les as-tu convaincues ?

« J’ai bénéficié de la caution de personnes. Je n’ai pas fait un appel à témoins général pour la première saison, j’ai privilégié un réseau personnel. J’ai contacté des connaissances en leur expliquant ma démarche, mon projet et leur ai demandé si elles avaient dans leur entourage des femmes à l’aise avec le sujet. Lorsque je contactais les personnes indiquées, je bénéficiais donc de la confiance qu’elles avaient en leur amie.

Deuxième étape : je me présentais, j’exposais ma démarche, afin de leur montrer que j’étais une personne fiable à qui elle pouvait parler de leur intimité. J’ai réussi à installer une confiance entre nous. »

« Toutes celles qui ont accepté ont compris le sens de ma démarche. Elles considéraient qu’effectivement, il existe une discrimination et qu’il fallait lutter contre. En témoignant dans ce podcast, c’était leur manière de contribuer à faire avancer les choses. » 

 

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« Même celles qui ont refusé étaient séduites par ce projet qu’elles trouvaient audacieux et salutaire, mais d’autres éléments sont entrés en compte, notamment le qu’en-dira-t-on, et les ont fait reculer. »

 

Peux-tu décrire les étapes de la conception d’un épisode ?

« Une fois qu’une femme m’a dit oui, nous prenons rendez-vous pour un entretien préalable. Il ne s’agit pas de préparer l’interview, mais de simplement faire connaissance. Je lui pose des questions usuelles, sur sa vie, son métier… Nous ne parlons pas de sexe.

Suite à ce premier contact, je construis le déroulé de mon émission à partir des informations qu’elle m’a donné. Une fois prêt, nous nous voyons pour l’enregistrement. Je voulais au départ que cela se passe à leur domicile pour qu’elles se sentent à l’aise dans un environnement familier, mais par rapport au Covid-19, j’ai dû malheureusement revoir mes idées. L’interview a donc lieu en extérieur, avec tous les inconvénients qui vont avec, notamment les bruits parasites comme le chant des oiseaux, les avions qui passent, etc. »

« J’ai pris goût au direct, donc je me suis astreins à une contrainte : enregistrer dans les conditions du direct. Je fais le moins de coupes possible, afin de garder cette authenticité. »

Est-ce que des femmes ont dit oui, puis ont changé d’avis ?

« Cela m’est arrivé que l’entretien préalable se passe bien, que je prépare l’émission, et qu’au moment où nous échangions pour prendre le rdv pour l’enregistrement, je sente une soudaine frilosité. J’ai pris la décision d’annuler, même si j’avais passé du temps pour les préparatifs.

Pour moi, il était extrêmement que la personne ne sente pas en difficulté, trahit, n’ait pas de remord. »

« Autant j’étais reconnaissant que ces femmes acceptent de partager leur intimité, autant j’étais très préoccupé par l’après. Je ne suis pas un vautour, dans le sens où seul ton témoignage m’intéresse, peu m’importe les conséquences pour ta vie. »

« La femme dont je parle, j’ai senti qu’elle n’était plus à l’aise. Cela devenait concret pour elle et la peur du qu’en-dira-t-on s’est révélée plus aigüe. Je trouve cela respectable. Plutôt qu’elle le fasse pour me faire plaisir, j’ai préféré pendre la décision d’annuler et d’être le seul à l’assumer. »

 

As-tu fait écouter leur épisode aux interviewées avant de mettre en ligne ?

« Non. Elles ont découvert en même temps que le grand public. En post-production, j’insère juste l’habillage sonore et mes textes d’introduction et conclusion. Je garde tous les propos. Elles n’ont donc pas eu de désagréable surprise. Je n’ai eu aucune plainte à ce niveau. »

 

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Choix impossible…

Parmi les 7 interviewées, quelle femme a le plus retenu ton attention ?

« C’est difficile à dire. Chacune m’a touché parce que chaque histoire est particulière, unique. Chacune est venue avec son bagage, son émotion. Elles m’ont toutes touché. »

« Honnêtement, je ne pourrai pas les distinguer et je n’ai pas envie non plus. Si j’étais dans une dynamique de buzz, j’aurais pu dire cette histoire parce qu’elle est plus croustillante… Cependant, non ! Ce que j’apprécie est que chacune a sa personnalité. »

 

 

 

Et les critiques dans tout ça ?

Une fois en ligne, quelles réactions ont suscité En corps.. ! ?

« Deux auditrices m’ont dit que c’était bien, mais que ce n’était pas assez trash. Cela m’a fait sourire. Je peux entendre que certaines personnes ont trouvé les témoignages trop soft, mais le but n’était pas de chercher l’expérience la plus décoiffante pour faire rigoler ou choquer. »

« L’objectif est de libérer une parole simple chez des gens ordinaires. Sinon, je serais allé voir des travailleuses du sexe. Ce n’est pas le sens de ma démarche et je l’assume. »

« Cela aurait été sans doute plus efficace, en termes d’audience, d’aller chercher les témoignages sulfureux, mais ce n’est pas ma démarche. Mon podcast est plus posé et correspond à ce que je voulais faire. Si les gens veulent du sulfureux, ils savent où aller chercher ! » (Rires)

 

Justement t’es-tu retenu de poser certaines questions en te disant que tu irais trop loin ?

« Tout à fait. Lors de l’entretien préalable, mettre à l’aise mon interlocutrice, c’est aussi lui demander quels sujets elle souhaite ne pas aborder, de manière à connaître les limites à ne pas franchir. Pour moi, c’est très important. Le but est toujours de libérer une parole dans le respect de celle qui m’aura fait confiance. C’est un travail d’instinct. »

« Je privilégie le respect de mon interlocutrice avant tout. C’est mon choix. »

« Si une interviewée veut aller sur un sujet, une pratique particulière, je ne censure pas bien sûr ! »

 

Pour revenir aux retours des auditeurs du podcast, as-tu été globalement satisfait ?

« En termes de qualité, pour quelqu’un qui a peu d’expérience dans cet exercice, je suis content parce que j’ai eu des commentaires positifs, concernant le sens de l’écoute, la pertinence des questions et la bienveillance. Je suis très content aussi qu’il y ait des hommes qui écoutent et apprécient « En corps.. ! » !

Par contre, je sais que je dois progresser au niveau de la technique. Je ne suis pas ingénieur du son, je n’avais jamais fait de montage et de mixage. J’ai appris en mettant les mains dans le cambouis.

Le fait d’avoir enregistré les épisodes en extérieur m’a compliqué la tâche. J’ai eu beaucoup de bruits parasites, très difficiles à supprimer, sans altérer la voix. J’ai vécu des moments pas très drôles. » (Rires)

« C’est la première fois que je faisais tout de bout en bout, en plus du graphisme, choix du titre, format et habillage musical. Pour mes précédents projets, je m’occupais de tout, sauf de la technique. Pour En corps.. !, je m’y suis mis. »

 

Quelles critiques t’ont le plus blessé ?

« Aucune. En soi, je n’ai pas eu de critique blessante. Les remarques que j’ai eu étaient bienveillantes, sur la technique. Il faut que je trouve un endroit plus calme pour enregistrer pour que le son soit meilleur. »

 

Et le fait que tu sois un homme qui parle de sexualité aux femmes…

« Je n’ai pas eu ce genre de remarques de mon entourage, qui n’était pas surpris, parce que ce podcast me ressemble et j’ai l’habitude d’en discuter avec mes proches. Ensuite, je souhaite revenir sur la formulation de ta question, car je ne parle pas de sexualité aux femmes, nous sommes dans une conversation où ce sont surtout elles qui parlent. »

« Elles parlent de leur sexualité et je discute avec elles. La nuance est extrêmement importante, parce qu’il ne s’agit pas d’une émission où un homme vient dire aux femmes quoi faire, comment faire, etc. Je tends mon micro et nous discutons. »

« J’ai lu les commentaires de deux personnes sur ce sujet sur internet qui ont dit : voilà encore une émission où un homme se met en avant pour parler à la place des femmes’. Ce qui me rassure c’est qu’ils venaient de personnes qui n’avaient pas écouté le podcast. Je les ai invitées à le faire, car ce n’est pas du tout conforme à la réalité d’En corps.. !. Il n’y a pas mansplaning (ndlr :  ‘l’attitude paternaliste qu’ont certains hommes à l’égard des femmes, persuadés d’être plus éclairés sur un sujet donné, qu’elles connaissent déjà, voire mieux qu’eux’ – TV5 Monde), je n’interromps pas pour donner mon point de vue

Les premières intéressées – les invitées – ne m’ont pas fait de remarque à ce sujet après l’enregistrement. Bien au contraire même. Elles se sont senties écoutées et respectées. »

« Je peux comprendre que cela interpelle. »

 

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Et maintenant ?

Y aura-t-il une saison 2 ? Que nous prépares-tu ? Penses-tu interroger des femmes qui auront vécu des faits de violence sexuelle ?

« Je fais une pause et je vais ensuite préparer la saison 2. Je n’ai pas prévu des témoignages sur des sujets tels que l’inceste ou tout autre type d’agression sexuelle. Je considère que c’est extrêmement important et il faut qu’on en parle de plus en plus. Simplement, je n’ai pas les compétences professionnelles pour pouvoir recueillir ce genre de témoignage.

A la fin de la première saison, des femmes en grande majorité m’ont demandé si la saison 2 serait avec des hommes. Je leur ai répondu que non. Je n’ai pas encore fait le tour après 7 épisodes. Par ailleurs, je ne suis pas sûr que cela sera aussi évident de trouver des hommes qui accepteront de parler de leur sexualité. »

« A l’image de la première saison, je veux proposer des entretiens avec des femmes de tous les jours qui racontent leur parcours affectif et sexuel. »

« Je souhaite avoir des profils différents de ceux que j’ai déjà eus, ce qui n’est pas évident, parce que nous sommes sur un petit territoire et certaines femmes préfèrent rester discrètes. Malgré l’anonymat avec le pseudo et le changement de photo, il reste quand même la question de la voix, car je souhaite qu’elle reste authentique. »

 

Quand seront mis en ligne les nouveaux épisodes ?

« La saison 1 s’est terminée en janvier 2021. J’espère mettre la nouvelle en ligne en mai. Cependant, je ne me mets pas de pression. Il faut que cela reste un plaisir. Je dois aussi trouver les invitées, enregistrer, faire le travail de post-production. Tout cela demande du temps. »

« En attendant, j’invite les lectrices et lecteurs du blog de Mylène Colmar à découvrir la première saison, à la faire découvrir, à en parler avec leur entourage, car il y a beaucoup de propos intéressants à dire et à se dire. »

 

Je ne peux qu’approuver cet appel à écouter le podcast d’En corps.. !. Merci à BNi pour cette interview-fleuve sur son format. Hâte d’écouter la saison 2.

Le prochain MAXI format portera assurément sur une femme que j’apprécie beaucoup. Promis !

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Comments

  1. Mylène

    Message de Laure sur ma page Facebook que je me permets de relayer : « Bravo à BÖNi pour ce podcast très intéressant et féministe. Parler librement de sa sexualité en tant que femme comme d’un sujet normal car faisant partie de la vie, est une chose qui permet aux femmes d’être davantage alignées avec elles-mêmes. « .

    1. BŌNi

      Merci à Laure. Elle a parfaitement saisi le sens de ma démarche : démystifier une thématique et promouvoir l’égalité femmes/hommes.
      BŌNi

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