Interview MAXI format : Melhyne Gauthier, une jeune créative sur la voie de l’excellence

Je ne pensais pas publier ce MAXI format, avant un autre que j’ai déjà écrit, mais actualité oblige, je ne pouvais faire autrement.

En effet, Melhyne Gauthier, une Guadeloupéenne âgée de 18 ans, vient de remporter le prix de l’Education nationale « Nouveau Regard » pour son récit écrit et audiovisuel de son séjour en Guyane, du 10 juillet eu 14 août 2023.

Elle a reçu sa récompense le 4 juin 2024 à la Bibliothèque Nationale de France, à Paris. A quelques jours des épreuves du baccalaureat qu’elle doit passer, elle a tout de même décidé de faire le déplacement, preuve de l’importance de ce prix pour elle.

Quand elle m’a écrit pour m’annoncer cette nouvelle, j’ai été ravie à double titre. D’abord, pour ce succès, fruit de son travail sur son voyage que j’ai suivi avec plaisir par le biais de son compte Instagram. Ensuite, parce qu’elle continue de grandir en faisant preuve de cette créativité que j’avais relevée dès notre première rencontre en 2021. Melhyne avait alors 15 ans, et je lui avais consacré un billet de blog, car elle m’avait impressionné. A l’époque, elle était youtubeuse sur l’histoire caribéenne.

Et voilà que je la « retrouve » trois ans plus tard. Elle n’a pas changé. Elle est toujours aussi intéressante, excellente.  Je l’admire beaucoup. J’ai donc eu envie de lui consacrer un billet MAXI format, naturellement.

 

La tête bien sur les épaules

 

Je t’ai connu quand tu avais 15 ans. Tu en as 18. Que fais-tu maintenant ?

« Je vais bientôt passer mon baccalauréat qui est l’équivalent d’un L, mes spécialités sont histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques et anglais contemporain. »

 

« Je sais que j’aurai mon bac sans problème, mais je suis tellement exigeante avec moi-même que je veux absolument avoir la meilleure mention possible. »

 

Quelles études feras-tu ensuite, quel métier plus tard ?

« J’ai récemment eu mes résultats de Parcoursup et j’ai été acceptée pour tous mes vœux,  mais je pense que je vais rester en Guadeloupe. Je vais aller à l’Université des Antilles, au campus de Saint-Claude, pour effectuer une licence science de l’humanité, science de l’homme.

Je ne sais toujours pas quel métier j’exercerai, mais je suis très intéressée par l’humain, tout ce qui est en rapport avec l’ethnologie, l’anthropologie, la philosophie, l’histoire-géographie. Ce sont des matières qui m’intéressent beaucoup. Ensuite, je ferai une préparation à Science-Po. Le plus de la Guadeloupe est qu’il y a toujours le volet histoire caribéenne que je n’aurai pas si j’étudie dans l’Hexagone. »

 

Quand je t’ai rencontré la première fois, tu tenais une chaîne Youtube. Tu as arrêté. Pourquoi ?

« J’ai arrêté de faire des vidéos quand je suis entrée au lycée, parce que je me suis dit que ça servait à rien de faire quelque chose si je n’avais pas envie de le faire. Honnêtement, je n’ai pas fait grand chose quand j’étais en seconde. Je me cherchais peut-être… Puis, en première, j’ai commencé à préparer mon projet de voyage. »

 

Des signes, des signes, des signes…

 

Initialement tu voulais aller à a Réunion. Pourquoi ? Et pourquoi as-tu ensuite changé de destination ?

« Je voulais aller à la Réunion, parce que ma maman est réunionnaise et j’avais vraiment envie de m’immerger dans cette culture, de savoir comment la vie était là-bas. J’ai contacté la Région Guadeloupe, mais ils m’ont dit qu’à 15 ans, j’étais trop jeune pour bénéficier d’une aide. Je me suis : ‘si cela ne se fait pas, c’est que cela ne doit pas se faire, cela ne sert à rien de forcer, ce n’est pas grave.’

 

Et puis un jour, ma soeur m’a envoyé une vidéo publiée sur le réseau social TikTok. Une fille parlait de son expérience avec l’association Zéllidja, expliquait qu’elle avait eu une bourse, etc. Ma soeur m’a dit : ‘Mélhyne, cela te ressemble trop. Je te vois trop faire ça.’ A ce moment-là, j’avais 15 ans et la bourse était proposée à des personnes de 16 ans et plus. Ce n’était pas possible, mais j’ai commencé à y réfléchir un petit peu. J’ai vu qu’il ne fallait pas que le prix du billet d’avion côute trop cher, car le montant maximum de la bourse était de 900 euros. Pour la Réunion, cela ne fonctionnait pas. Alors, j’ai décidé de laisser tomber. »

 

PS : L’association Zellidja propose jusqu’à 900€ de bourse pour des jeunes garçons et filles qui s’engagent à partir seuls, pour au moins 31 jours, avec un projet d’étude.

 

Finalement, tu n’as pas abandonné. Pourquoi ?

« Cependant, ce projet  n’arrêtait pas de revenir vers moi. »

 

« Par exemple, je suis tombée un documentaire réalisé par une fille qui avait effectué son voyage en Inde grâce à la bourse Z »llidja. Je l’ai félicité et elle m’a répondu en me posant plein de questions. Elle a aussi commencé à me motiver pour que j’envoie ma demande.

Pour moi, ce n’était pas possible. Nous étions en janvier, il fallait déposer le dossier avant le 15 février, je n’avais pas le temps… Elle m’a répondu qu’elle avait élaboré son dossier en deux jours et ce n’était donc pas une bonne excuse.

 

Après mon échange avec elle, j’en ai parlé à mon papa. Je lui ai dit : ‘Je dois vraiment faire ce voyage’. Il m’a répondu que oui.  Toutefois, il me fallait encore trouver la destination. Alors que j’y réfléchissais, que j’hésitais à choisir la Guyane, j’ai vu un panneau où il était écrit en gros le village de Cayenne. Je me suis dit : ‘non, là, c’est trop fort !’ Et à partir de ce moment-là, j’ai eu tellement de signes que je devais faire ce voyage en Guyane. »

 

Et Melhyne partit en Guyane

 

Comment as-tu préparé ce voyage que tu allais effectuer seule ?

« Quand j’ai pensé Guyane, j’ai pensé Amérindien. C’était logique pour moi, cela résonnait en moi. »

 

« J’ai construit le projet, mais ce ne fut pas facile de trouver des contacts, parce que les Amérindiens ne sont pas tellement présents sur les réseaux sociaux. J’ai contacté l’Organisation des Nations Autochtones de Guyane, qui m’a mis en contact avec des associations. Toutefois, cela n’aboutissait pas. J’ai pensé à nouveau à laisser tomber.  Néanmoins, mon père connaît  le maire de Kourou, parce qu’ils ont fait une formation ensemble. Ce dernier m’a mis en relation avec un de ses adjoints, qui est aussi le chef coutumier d’un village amérindien. Il a accepté de m’accueillir en Guyane.

 

Concernant la bourse, en avril 2023, j’ai dû passer un oral devant le jury de Paris en visio, vu qu’il n’y en a pas en Guadeloupe. Les membres du jury voulaient vraiment savoir qui j’étais, cela m’a vraiment étonné parce que ce n’est pas comme cela à l’école. Au final, on ne s’intéresse pas vraiment à qui tu es. L’oral s’est très bien passé et j’ai obtenu la bourse, un référent m’a été assigné. Il a vraiment voulu me connaître, savoir qui étaient mes parents, si j’avais des frères, des sœurs, comment je vivais.

 

Je suis partie le 10 juillet en Guyane, je devais revenir le 11 août en Guadeloupe. Cependant, mon vol retour a été annulé, retardé, à cause des grèves. Je suis finalement rentrée en Guadeloupe le 14 août. Jusqu’au bout j’ai eu de la chance, car j’ai même pu me faire rembourser le billet ! »

 

Comment s’est passé ton séjour en Guyane, qui a tout de même duré plus d’un mois ?

«  J’ai beaucoup bougé. Je suis restée d’abord cinq jours au village de Kourou, où m’a été mis à disposition le local de l’association du village. Après, je suis allée dans le village Prospérité, à Saint-Laurent-du-Maroni, à la frontière avec le Suriname. J’y suis restée pendant 10 jours, j’étais hébergée chez une habitante du village.

 

Et puis, je suis retournée un petit moment à Kourou, au même endroit. Je suis allée aussi à Saint-Georges, à la frontière avec le Brésil.  Je suis restée deux jours dans la forêt avec l’association Panakuh, qui travaille sur la pérennisation des savoir-faire traditionnels amérindiens. Ensuite, je suis retournée à Kourou, puis à Prospérité. »

 

Quel était le but de ton voyage ?

« J’avais vraiment envie de m’immerger dans la culture, de comprendre toutes les problématiques auxquelles les Amérindiens sont confrontés. Ils font preuve de beaucoup de résilience en Guyane. C’est vraiment compliqué pour les autochtones, en général, dans tous les pays. J’avais envie de comprendre leur philosophie. »

 

« J’ai vraiment appris, surtout quand j’étais à Kourou, avec le chef. C’est un monsieur qui est très sage. J’ai beaucoup grandi. L’hospitalité, l’accueil, la gentillesse sont des qualités qui sont propres aux Amérindiens, leur connexion avec la nature, leur environnement, est assez forte également. »

 

«  J’ai tout aimé. »

 

Qu’as-tu détesté durant ce séjour ?

«  Je n’ai rien détesté, mais il y a des choses qui étaient plus compliquées que d’autres. »

 

« Il n’y a pas tellement de réseau, de 4G, en Guyane en fonction des zones. C’est donc compliqué quand tu voyages seule. Tu ne peux pas appeler tes parents. Par exemple, quand j’étais à Kourou, cela allait parce que c’était en ville, je pouvais toujours garder le contact. Cependant, à Prospérité, il n’y avait pas tellement de réseau. Et donc là, j’étais dans un village où je ne connaissais personne et, même s’il y avait eu un problème, je n’aurais pas pu appeler mes parents. J’ai ressenti de la peur. Et puis, il n’y a pas de toilettes comme les nôtres. Pour l’accès à l’eau, ce n’est pas comme en Guadeloupe. non plus. La chaleur, cela a été compliqué pour moi au village Prospérité. Sinon, à part cela  je n’ai pas rencontré de problème particulier. »

 

Quel a été ton moment préféré de ce séjour ?

« Je ne pourrais pas citer une rencontre en particulier, mais je dirais les rencontres, parce que je me suis rendue compte pendant mon voyage que je me faisais des amis très facilement. Beaucoup plus facilement que dans la vie de tous les jours. Comme j’étais seule, j’étais beaucoup plus disposée à rencontrer les autres et à échanger avec eux. Est-ce que c’est parce que j’étais moins sur mon téléphone ? Est-ce que c’est parce que j’ai fait plus d’efforts pour aller vers les autres ? Je ne sais pas, mais, j’ai fait de magnifiques rencontres, j’ai échangé avec des gens qui m’ont tous apporté quelque chose. »

 

« Jusqu’au dernier jour, c’était incroyable. J’ai beaucoup aimé aussi ne pas savoir ce que j’allais faire. Tout se décidait comme ça, sans que cela soit programmé. C’était toujours génial. Franchement, j’ai tout aimé. »

 

«  Avant mon départ, des gens m’ont parlé des serpents, ont essayé de m’effrayer. On m’a dit qu’il ne fallait pas aller en Guyane parce que j’allais mourir. Il y en a qui abusent, franchement ! Et puis il y en a qui essaient vraiment de transvaser leur peur sur les autres.

Pour moi, tout s’est bien passé. Même quand j’étais à Saint-Georges, par exemple, il n’y avait pas de douche. Je me suis baignée dans l’eau du fleuve. Cela a fait partie de l’expérience. »

Réveil brutal

 

Quand tu es arrivée seule en Guyane, avais-tu une appréhension quand même ?

« ‘Ouh là là, qu’est-ce que j’ai fait ?’ C’est exactement ce que j’ai pensé. La veille du départ, je me suis dit : ‘Melhyne, qui t’a envoyé ? Pourquoi as-tu décidé de faire ça ? Ce sont les vacances. Tout le monde va être tranquille. Il y en a qui vont partir en France. Il y en a qui vont partir à Punta Cana. Toi, comme d’habitude, tu te mets dans de drôles de situations. Pourquoi tu veux toujours aller au plus compliqué ?’ »

 

« Je me suis engueulée, mais je ne pouvais plus me défiler. »

 

« Sur place, quand je suis arrivée à Kourou, je me suis sentie chez moi. A aucun moment, je me suis sentie mal. Et même au niveau de la culture, je trouve que l’ambiance est familiale, un peu similaire à celle en Guadeloupe. Je me suis sentie comme à la maison, car tous les enfants venaient manger chez les grands-parents. Il n’y avait pas de souci.

 

Après, pour le village Prospérité, c’était différent. Au début, c’était un peu compliqué pour moi, parce que j’ai perdu mon repère du chef de Kourou. J’ai voulu aller là-bas,  parce qu’il y a une problématique assez complexe et dramatique : la construction d’une centrale électrique à deux kilomètres du village. Les habitants luttent depuis des années pour la protection de leur forêt, de leurs terres. Ce sont des gens qui ont beaucoup souffert. Cela se ressent. Les jeunes sont tellement préoccupés par l’avenir de leur village qu’ils ont du mal à se concentrer et à suivre les cours sereinement. »

 

«  Je suis arrivée face à des jeunes et j’avais des yeux qui brillaient, mais je ne voyais pas cette lueur dans leurs yeux. Et donc, ça m’a un peu déstabilisé, parce que je me suis rendue compte que la vie, ce n’est pas forcément le monde des bisounours. Je me suis rendue compte de mon privilège, car moi, je stresse pour mon évaluation de maths. Eux, ils stressent parce qu’ils ne savent pas s’ils vont toujours pouvoir vivre au même endroit, si leur forêt va rester là, parce qu’ils vivent de la chasse, de la pêche, de la cueillette. »

 

« C’est plus ça qui m’a un peu refroidi. Les premiers jours, j’étais assez malade, je ne mangeais pas et je pense que j’ai eu du mal à m’adapter au début. Et puis, il y avait peu d’électricité, pas de réseau. Au bout de trois, quatre jours, je ne sais pas à quel moment cela a changé, mais j’ai commencé à me sentir tellement bien et je ne voulais plus repartir. Tout le monde était très attachant et gentil. J’avais vraiment envie de rester. Même les enfants du village ne voulaient pas que je parte. Il y a une petite qui m’a fait plusieurs dessins. J’ai tout affiché dans ma chambre. J’ai des lettres de mon voyage en Guyane, j’ai tout ce qu’elle m’a écrit. »

 

Un documentaire, un Prix

 

Ce voyage a donné lieu à une production écrite, photographique, qui t’a permis de gagner un prix. Raconte !

« Quand on s’engage à partir avec Zéllidja, on choisit un sujet d’étude et à la fin, on doit rendre un rapport. C’est une sorte de journal de route, mais, en soi, c’est vraiment libre. On peut faire un peu ce que l’on veut. Par exemple, je connais une fille dont le rapport de voyage a été une sculpture. J’ai fait mon journal de route, des photos également, car je me suis découvert une petite passion pour la photographie. J’ai tout filmé, ce qui m’a permis de réaliser un rapport audiovisuel sous la forme d’un petit documentaire de 30 minutes.

 

J’ai tout rendu à l’association, via leur site. Je ne savais même pas que j’avais droit à un prix et je ne m’attendais donc à rien. On m’a simplement dit que j’étais lauréate, ce qui voulait dire qu’ils validaient mon travail. Après deux, trois mois, ils m’ont envoyé un mail pour me dire que j’allais recevoir un prix destiné à des lycéens. J’ai été choisie par le jury ZEN pour Zellidja-Education nationale.

 

Tu ne pensais pas gagner et pourtant te voilà avec un prix. Que ressens-tu ?

« Je suis contente parce que je suis la seule des Outre-mer. Et c’est dommage aussi parce que je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ne connaissent pas cette bourse. »

 

« Mon prix me servira parce que je pourrai en parler dans ma vie future. Le statut de lauréat Zéllidja est très apprécié, valorisé, même dans le supérieur, etc. C’est vraiment reconnu, car l’association travaille avec l’Education nationale. »

 

Est-ce que tu vas faire un deuxième voyage ?

« Pour l’instant, un autre voyage avec Zéllidja, ce n’est pas prévu, au plus grand désarroi de mon référent qui aimerait bien que je reparte. Il faut savoir que tout de suite après mon voyage, quand il a vu mon rapport, il m’a appelé pour me demander quand je repartais, et non pas si je voulais repartir. (rires)

 

Cependant, j’ai prévu d’aller à La Réunion au mois de juillet pour rencontrer ma famille, découvrir la culture. Finalement, cela se fera quand même. Et puis surtout, je fonctionne beaucoup avec les signes, et la Guyane, cela faisait vraiment sens. »

 

« A chaque fois, je dis toujours que c’est la Guyane qui m’a choisi. Pour l’instant, je ne vois pas où je pourrais aller. Pour quel sujet ? Parce que quand je fais quelque chose, j’aime bien que cela résonne. »

 

Un mot de la fin ?

« J’ai beaucoup de gratitude pour toute cette expérience et pour tous ceux qui ont permis qu’elle soit possible, tous mes proches qui ont vraiment été présents, qui m’ont accompagné. »

 

« Ils ont même fait une cagnotte pour la caméra, ils ont tous été très présents. Même les tantes que je connais pas, elles ont donné ! Les Amérindiens, ils m’ont beaucoup offert. Ils m’ont vraiment permis de grandir. Et puis Zéllidja surtout, parce qu’ils m’ont fait confiance, alors que d’autres personnes me disaient que j’étais trop jeune. Ils n’ont pas regardé mon âge. Ils ont simplement essayé de me connaître, de connaître mon projet. Je remercie mon référent François, qui est vraiment à fond derrière moi.

 

Il ne faut pas toujours blâmer les jeunes, parce que certains ont des projets, mais n’ont pas forcément de soutiens. Quand j’ai parlé de mon projet de voyage à mes amis, ils m’ont demandé si mes parents étaient d’accord. Cela m’a étonné parce que je n’avais même pas pensé à leur demander. Je ne pensais même pas qu’il fallait que j’ai leur permission. J’ai dit : papa, j’ai ce projet, je vais le faire.

Mes parents sont fans. Dès qu’ils vont quelque part, ils racontent ce que je fais, montrent des photos de moi en Guyane, alors que la personne ne leur rien demandé. (rires) C’est cool ! »

 

Félicitations, Melhyne, parce que tu es une jeune femme lucide, créative, qui n’a pas peur de sortir de sa zone de confort. En résumé, une inspiration !

Je voudrais aussi avoir une pensée particulière pour tes parents, car ils t’accompagnent, croient en toi et te permettent d’aller au bout de tes projets. C’est précieux. Bravo.  

 

PS : Rendez-vous le 21 juin à 18h à la médiathèque de Lamentin pour voir le documentaire de Melhyne.

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Comments

  1. Migerel

    Bonjour. Absolument magnifique l’être au monde de cette jeune aventuriere. Elle se dessine un avenir grandiose fait d’audace, de courage, d’indépendance, de liberté. Son récit laisse poindre une vision positive du monde doublée d’un caractère d’une rare sagesse. Son adaptation est à la hauteur de son intelligence. Un modèle pour sa génération. Bravo Melhyne Gauthier. Toutes mes félicitations. Helene MIGEREL

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