- Un pied sur le continent américain, l’autre dans la Mer des Caraïbes.
- Une composition singulière, allant de minuscules îles à d’immenses territoires continentaux.
- Une histoire incroyable, marquée par l’esclavage, les conquêtes, des révoltes, des révolutions et des indépendances.
- Une région riche de ses populations métissées et de ses cultures croisées.
- Une zone confrontée à des enjeux multiples – le sous-développement, la lutte contre la pauvreté, la protection de l’environnement, l’instabilité politique…
Voici la Grande Caraïbe.
Une définition s’impose.
J’ai choisi celle que Romain Cruse présente dans son intéressant ouvrage intitulé Une géographie populaire de la Caraïbe (Editions Mémoire d’encrier, 2014).
« Il s’agit du cadre de prédilection des Caribéens partisans d’une région unie, politiquement et économiquement forte sur le plan régional, et pouvant peser sur les affaires de l’hémisphère. Cette définition englobe la Caraïbe insulaire, le Venezuela, la Colombie et l’ensemble de l’Amérique centrale, Mexique inclus. »
Autre définition intéressante, celle de Pascal Buleon dans Atlas Caraïbe.
« C’est autour de la mer que s’organise la grande Caraïbe, sur les 4,3 millions de km² de la mer Caraïbe et du golfe du Mexique. Cette mer a été le véhicule de la construction historique, économique, politique et culturelle de toutes ces sociétés, de leur air de famille comme de leurs variation et différences. C’est une Méditerranée américaine. »