Comment nous avons sorti (envers et contre tout) le numéro 3 du magazine Foodîles

Guadeloupe

Ouf ! Le numéro 3 de Foodîles, le magazine totalement #FOOD est (bien) sorti ! Notez mon soulagement, car je m’en vais vous l’expliquer.

Sortir un magazine tel que Foodîles, en respectant les valeurs et les ambitions que Jessica Brudey, la boss lady de Foodîles, et moi-même avons, cela demande des efforts de tous les instants. Rassurez-vous, ce billet ne sera pas une longue plainte. Bien au contraire, avec lui, j’entends prouver qu’avec de la détermination, les bons choix et les soutiens indispensables, nous, Caribéens, nous pouvons y arriver.

Je ne reviendrai pas sur le pourquoi de ce magazine, je l’ai déjà expliqué dans deux billets précédents :

Je ne vous raconterai pas les coulisses, parce que cela, je l’ai déjà fait pour le numéro 2, avec ce billet :

Je voulais vous exposer d’autres points, parfois plus sombres, et malgré tout porteurs d’espoir.

Montée en puissance, montée en pression  

La pression pour ce numéro 3 n’était pas celle des premiers numéros. A chaque fois, nous entendons les félicitations, mais aussi les critiques. Nous enregistrons tout, car notre but est de faire le meilleur magazine possible. Nous avons effectué de nettes améliorations : ajouter plus de précisions concernant les adresses des restaurants, les noms des plats, tout en conservant une mise en page aérée, claire, moderne.

Désormais, nombre de lecteurs attendent avec impatience la sortie du magazine. Pas question de les décevoir !

Pour moi, un VRAI magazine est riche en contenus textuels et visuels.

Cela demande énormément de temps de préparer les interviews, rencontrer les gens, échanger avec eux, et ensuite synthétiser en un texte qui leur ressemble tout en livrant les informations principales. Vous ne pouvez imaginer comme, pour chaque article, je me fais violence, car il y toujours tant à écrire. C’est ça mon métier et je l’aime ainsi.

J’espère ne jamais accepter de manière systématique des interviews au téléphone, des envois de questions par mail, et encore moins des textes tout rédigés. Cela peut arriver, pour une raison ou une autre…. Cependant, que cela devienne un système bien établi, considéré comme normal, cela ne correspond ni à mes valeurs, ni à celles de Foodîles !

Nous faisons un VRAI travail de terrain. Nous parlons VRAIMENT aux gens.

Ces précisions vous paraissent peut-être superflues, mais je tiens à les faire, car dans un monde où le magazine gratuit est souvent synonyme de pauvreté en termes de contenus, de qualité, elles me semblent nécessaires.

Evidemment, cela représente énormément de temps et d’argent, mais sans cela, le magazine Foodîles ne serait qu’une simple « revue » où s’enchaînent les recettes et les articles froids, sans photo ou avec des clichés de basse qualité des interviewés.

Au final, tout est une question de respect pour ceux qui nous accordent les interviews, mais aussi les lecteurs.

Jessica Brudey et moi-même avons réussi à relever ce défi d’un contenu riche, intéressant, inspirant, qualitatif. Nous avons des dizaines de retours en ce sens. Nous en sommes très fières, parce que nous avons atteint cet objectif premier.

L’argent est (plus que jamais) le nerf de la guerre

Un magazine gratuit est financé par la publicité. La simplicité même, n’est-ce pas ? Cependant, en ce bas monde, rien n’est simple, encore moins lorsqu’il y a de l’argent en jeu.

J’admire beaucoup Jessica Brudey et Sarah Tannous qui ont livré un énorme travail –  là encore de terrain – pour convaincre nos annonceurs d’acheter des pages dans le numéro 3. Remettre d’anciens exemplaires du magazine en expliquant qu’ils auront une visibilité exceptionnelle, via les 10 000 exemplaires en version papier distribués aux quatre coins de la Guadeloupe et la version web augmentée, ne suffit pas. En ces temps de communication à moindre coût via les réseaux sociaux, payer pour une page dans un magazine papier n’est pas du tout une évidence.

Cependant, nous avons d’excellents arguments qui, selon moi, font la différence.

1. Foodîles est un VRAI magazine #FOOD, avec une sortie tous les quatre mois, boostée par une communication web forte. Nous atteignons des milliers de personnes grâce à la communauté de Foodîles qui compte 25 000 personnes !

2. Ce contenu riche est aussi alimenté par des contributions rédigées par des personnes expertes, influentes, qui sont de grands relais sur le web. Je tiens à les remercier !

3. Nous avons plusieurs plateformes/outils de communication : blogs, newsletters, comptes sur les réseaux sociaux, tous très suivis. Nous ne nous contentons pas de sponsoriser des posts Facebook !

4. Nous savons ce que nous faisons. Nos succès sont là pour le prouver. Nous avons beau être dans la trentaine, nous avons des années d’expérience derrière nous.

Je remercie vraiment les annonceurs. TOUS.

  • Je les salue d’autant plus que certains ont fait un réel effort, compte tenu du contexte économique difficile.
  • Je les salue parce que d’autres, qui le peuvent et dont les actions s’inscrivent dans la droite ligne des ambitions de Foodîles de valorisation des acteurs du monde culinaire, de la Guadeloupe, de la Caraïbe, ont dit non.

Nous ne sommes pas parvenus à les convaincre. Nous espérons que nous réussirons à le faire pour le numéro 4.

Avis aux annonceurs > lemag@foodiles.com

Nous avons besoin d’annonceurs parce que sortir un magazine comme Foodîles nécessite un budget se montant en milliers d’euros afin de payer :

  • conception : maquettiste, journalistes, photographes, vidéaste
  • commercialisation
  • impression du magazine : 10 000 exemplaires imprimés localement par Antilles Imprimerie ! #rappelessentiel
  • distribution : clin d’oeil à Colibri, autre prestataire local, qui permet que le magazine soit disponible dans 185 points en Guadeloupe
  • communication.

Ce magazine nous tient à coeur, vous l’aurez compris.

Nous tenons à l’inscrire dans la durée. Nous faisons tout pour.

Nous ne lâcherons pas, car nous fournissons ainsi la preuve que nous, Caribéens, nous pouvons produire des supports de qualité pour raconter notre histoire.

Merci à tous ceux qui contribuent au succès de Foodîles, le magazine totalement #Food.

#letravailcontinue

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Comments

  1. Deleray

    Je trouve formidable le travail que vous réalisez, d’excellente qualité tant visuelle que niveau contenu. BRAVO !!!!!

  2. Lune Turquoise

    J’ai eu l’occasion de découvrir votre oeuvre sur les encarts pub à l’hôtel ce weekend..et agréablement surprise par la qualité des clichés..bonne continuation..

  3. Pingback: Magazine Foodîles : avez-vous noté les 7 nouveautés du numéro 10 ?

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