Dans les coulisses du magazine Foodîles : 5 faits qui méritent d’être (plus) connus

Comme je le disais à Karel Tarer, entrepreneur guadeloupéen ô combien talenteux, en réponse à un de ses commentaires sur Facebook, j’ai décidé d’en dire un peu plus cette année sur les coulisses et de faire quelques rappels essentiels, car j’ai noté une facilité pour les gens à exiger et à critiquer, plutôt que d’essayer d’analyser, de comprendre et de demander poliment et gentiment.

Voilà pourquoi j’ai publié récemment un billet intitulé « De la liberté de bloguer ». Et c’est aussi la raison pour laquelle je prends à nouveau la plume pour partager 5 faits méconnus sur un de mes autres projets, le magazine Foodîles, que j’ai co-créé en 2018 avec Jessica Brudey, une amie, une entrepreneure très dynamique, dont j’ai déjà parlé sur le blog.

A noter que la version web augmentée du numéro 7 est consultable gratuitement en ligne.  

Voici donc les 5 points à connaître. 

1.

Nous ne faisons pas payer les personnes en couverture. 

Jessica Budey et  moi-même avons pris cette décision dès le départ, afin de pouvoir faire un choix guidé par le coeur et non motivé par l’argent. C’est un sacrifice notable, puisque d’autres éditeurs de magazines demandent des milliers d’euros pour être en couverture. 

Avec le magazine Foodîles, nous avons comme objectif de mettre en lumière tous les acteurs du monde culinaire guadeloupéen, caribéen, et pas uniquement ceux qui sont en mesure de payer. Cette facette de découvreur, propulseur, de boosteur, elle fait partie de Foodîles depuis le début, et il apparaissait normal qu’il en soit de même pour son support papier. 

2.

Nous conseillons nos annonceurs. 

Pour financer le magazine qui nécessite un budget important, nous faisons appel à des annonceurs, c’est-à-dire des entreprises, institutions et autres organisations capables de financer l’achat d’un encart d’une page, d’une demi-page, ou encore d’un quart-de page. Au fil des numéros, notre club des annonceurs a grandi, si bien qu’il compte près d’une soixantaine de « membres ». Nous en sommes très fiers, parce que c’est le fruit d’un énorme travail sur le terrain. 

De plus, les annonceurs de #foodileslemag, nous leur apportons une attention d’autant plus grande que nous les apprécions. Si l’image qu’ils nous envoient n’est pas de qualité suffisante, nous leur disons. Si leur visuel comporte une faute d’orthographe, nous leur indiquons. Et nous ne manquons pas de relayer sur nos réseaux sociaux leurs photos et leurs grandes actualités, parce que pour nous, notre accompagnement ne peut être éphémère. 

3.

Nous indiquons bien les publireportages dans le magazine. 

En parlant d’annonceurs, certains optent pour des images et d’autres pour des publireportages. Ces derniers sont présentés comme les autres textes du magazine, mais doivent être clairement indiqués par une mention en haut de page, pour ne pas induire le lecteur en erreur. C’est une obligation en France ! Pour être clair, nous ne faisons pas partie de ceux qui cachent le fait qu’une page a été payée pour être dans le magazine. Nous suivons notre valeur d’honnêteté et de transparence. 

Dans le cas du publireportage, il s’agit d’une commande. Le texte est payé par l’annonceur, qui peut relire, faire modifier, et ajouter ce qu’il souhaite. Y figurent le logo, les coordonnées et d’autres éléments essentiels en bas de page. C’est un format apprécié parce qu’il permet de partager informations, ambitions, parcours, de manière à la fois écrite et imagée. 

4.

Nous sommes deux à porter la responsabilité financière. 

Ce projet d’un magazine culinaire de qualité, Jessica Brudey et moi-même, nous ne le faisons pas seules. Nous sommes bien entourées, et nous nous appuyons sur des prestataires et des soutiens d’importance. Cependant, il y a une réalité à rappeler : dès lors qu’il s’agit de payer, c’est nous qui avons cette responsabilité et nous faisons en sorte de l’assumer pleinement. 

Nous mettons un point d’honneur à payer nos factures en temps et en heure. Nos prestataires ne peuvent nous reprocher de tarder à leur faire leur virement. Bien au contraire ! Nous veillons à ce que les comptes soient bons, avant même la distribution des exemplaires. Nous avons conscience que ce sont des entrepreneurs comme nous qui comptent souvent sur cet argent. 

5.

Nous ne nous laissons pas faire. 

Toutes ces valeurs défendues à force d’efforts renouvelés, tout ce travail accompli en ne comptant pas nos heures, il n’est pas question de laisser d’autres les « saboter ». J’ai depuis longtemps appris qu’il est possible d’entreprendre en faisant preuve de politesse et de réussir en évitant la roublardise et la méchanceté. 

Toutefois, j’ai aussi appris qu’il est indispensable de se montrer ferme quand il le faut et de se faire respecter dans ce monde professionnel où il reste bien trop habituel que certains ne tiennent pas parole, manoeuvrent pour précipiter ta chute ou encore multiplient les actions pour saper ta détermination, ton dynamisme. 

Il s’agit d’avoir la peau dure et surtout d’avancer, encore et toujours, en faisant fi de tous les éléments négatifs, susceptibles de te détourner du bon chemin. Nous le faisons au quotidien, pour développer Foodîles, le magazine totalement #FOOD, la maison d’édition The Flamboyant Agency et tous les projets en cours qui feront l’objet d’autres billets de blog. En résumé, #letravailcontinue.

Rdv sur foodilesmedia.com ! 

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Comments

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  2. Pingback: Entrez! : huitième live sur « la légitimité » avec Jessica Brudey - Le blog de Mylène Colmar

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